Quand Dumas aurait pu espérer être sélectionné, nous avions 5 défenseurs centraux qui étaient dans le groupe : Boli - Roche - Blanc - Desailly et Petit.
Après le désastre de novembre 1993, Dumas aurait pu avoir sa chance, dans la mesure où Blanc avait décidé de se mettre en retrait de la sélection et que Boli était sur le déclin.
Mais Desailly est passé dans l'axe avec Roche ou Petit. Jacquet a ensuite tout fait pour convaincre Blanc de revenir sur sa décision, dans le but d'associer sa charnière de base idéale : Blanc-Desailly (invaincue en équipe de France avec Lizarazu et Thuram alignés en même temps), tandis que Petit était recyclé au poste de milieu défensif avec Arsenal.
En 1998, il était déjà trop tard pour Dumas...
L'histoire n'est pas la science du passé, mais la science des hommes dans le temps.
Ok, la logique de groupe est bien expliquée, Petit étant le remplaçant dans la charnière à la place de Dumas (caractéristiques et poste assez proches).
N'empêche que Leboeuf quoi...
Ouais, je suis assez d'accord, le Leboeuf de Strasbourg puis de Chelsea était quand même plutôt fort. Con, mais fort. Bon, à partir de la fin à Chelsea, il a décliné et est devenu le rigolo dont on se souvient. Mais à son apogée, c'était à mon sens meilleur que Dumas.
Après, je reconnais que c'est compliqué ; les joueurs ont des pics, des creux, tout ne concorde pas dans le temps... prenez Djetou, à son meilleur niveau, il éclate Leboeuf, Dumas et même le Desailly sur la fin. Mais ça n'a pas duré très longtemps. Quand Christanval prend la place de Dumas, on dit de lui qu'il est le nouveau Laurent Blanc alors qu'au final... Tiens Karembeu tout le monde le traitait de tocard (après Middlesbrought, la Grèce ou Bastia). Mais c'est que ceux-là on oublié qu'à la Samp ou lors de ses débuts au Real, c'était du très très haut niveau comme en EdF à la même époque (cf Roumanie-France avec Madar sur le terrain).
Disons qu'il y a de nombreux joueurs qui auraient pu avoir leur chance en sélection et qui ne l'ont jamais eu. On parle de Pagis ou J.Leroy, mais aussi dans le passé de Durand (ex gardien de Martigues) ou de joueurs ayant eu quelques saisons de très très haut niveau avant de redescendre (Gourvennec, Sibierski, Malbranque...) sans compter ceux qui l'ont eu mais qui n'ont pas su s'imposer malgré là encore quelques très gros matchs (Marlet ou Ba sont les exemples parfaits).
Mais reste qu'il est toujours délicat de faire des comparaisons. Les gens ne voient de Leboeuf que le charlot de l'OM alors que ça a quand même été autre chose (le charlot de Starsbourg qui avait quand même un autre niveau).
Mais il n'empêche qu'outre ceux les trois de l'EdF 98 (Blanc-Desailly-Leboeuf), effectivement Jacquet avait derrière Petit et Vieira (qui a joué en Bleu en défense, ne serait-ce que la fin de la Finale de 98) puis encore Thuram avec Candela faisant alors son apparition à droite. Bref, y'avait quand même du monde à passer devant, sans compter ceux qui ont fait partie de la liste des 6 exclus (de mémoire, Letizi, Ba, Djetou, Laigle ??).
Mais tout ça pour dire que l'argument du passé de joueur ne tient pas tout seul puisque c'est le cas de la grande majorité des entraineurs de L1 et ceux dont ce n'est pas le cas ont un meilleur tableau d'honneur en tant que coach.
En gros, la majorité des autres entraîneurs peuvent justifier soit d'un passé de joueur au moins aussi crédible que celui de Dumas, soit d'une réussite sur un banc plus crédible que celle de Dumas... ce qui ne retranche rien aux qualités de Dumas-joueur, mais veillons à ne pas trop en faire quand même.
Molko a écrit :Bref, y'avait quand même du monde à passer devant, sans compter ceux qui ont fait partie de la liste des 6 exclus (de mémoire, Letizi, Ba, Djetou, Laigle ??)
Molko a écrit :Tiens Karembeu tout le monde le traitait de tocard (après Middlesbrought, la Grèce ou Bastia). Mais c'est que ceux-là on oublié qu'à la Samp ou lors de ses débuts au Real,
Ouép, Karembeu-Seedorf, ça déchirait sa race sur le terrain !
L'histoire n'est pas la science du passé, mais la science des hommes dans le temps.