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Re: Beauregard 2015
Posté : 06 juil. 2015 10:29
par formerlyknownasneolait
tito a écrit :Ils ont atteint le maximum de ce qu'ils peuvent recevoir c'est sur et quand on voit les images des Eurokeennes ou encore du Main Square ont peut s'estimer heureux ici.
J'ai fait les 2 (dont les Eurocks plusieurs fois), je n'ai jamais vu une foule aussi pressée que samedi à Beauregard.
Posté : 06 juil. 2015 14:10
par M.O.P
Re:
Posté : 06 juil. 2015 14:37
par arcisse
Re: Beauregard 2015
Posté : 06 juil. 2015 16:09
par kash 14
Arrivé vendredi pour Cypress Hill, j'ai tout de suite été mis dans l'ambiance

Sinon j'ai surkiffé Florence, Sting et The Do (fallait pas arriver en retard pour les voir, j'ai été obligé de louper Every Breath You Take, mais aucuns regrets). Le dimanche bof bof, un peu déçu par Django Django, j'ai bien aimé ce bon vieux Lenny quand même, mais j'ai été obligé de me rendre par deux fois aux toilettes et j'ai perdu mes potes... Etienne Daho m'a fait vomir, mais c'est très personnel. J'étais quand même curieux de le voir. Un que je déteste de base c'est Julien Doré, mais le peu que j'ai vu avait l'air pas mal, il se défend bien. Steeve Savidan était assez affreux et puis il se la pète. J'ai loupé Georges Ezra, dommage, sinon les derniers concerts de vendredi j'ai pas trop de souvenirs... J'ai une bonne vidéo de Alt J mais je n'ai rien pour Jungle, enfin il parait que c'était bien mais pas top (trop travaillé à priori ?).
Un gros plus pour les navettes.
Un gros moins pour les 26000 personnes samedi.
Re: Beauregard 2015
Posté : 06 juil. 2015 21:24
par chabert
Retour de 3 jours au château, encore une fois un week-end qui aura permis de bien couper, de quoi attendre les vacances.
Je plussoie ce qui a été dit sur les 26000 du samedi (et c'était encore bien chargé dimanche) : j'espère seulement que les 100 000 ne sont pas l'objectif (même si ça doit l'être) : ça n'a pas eu tellement d'incidence sur les services (entrée, bar, chiottes), mais tellement sur la circulation sur le site.
Mon top 2015 : Alt-J (MOP a très bien décrit le truc), Florence + The Machine (

) et The Do.
J'ai aussi beaucoup aimé Talisco, malgré leurs petits soucis de son, My Summer Bee (vraiment dans le style de We Have Band l'an passé, très frais), Sting, Dominique A et Daho.
J'attendais beaucoup de Django Django, mais le son était affreux de là où j'étais.
Kravitz c'en était pathétique. Et Johnny Marr ne m'a pas fait l'effet d'un Paul Weller. Dommage.
Re: Beauregard 2015
Posté : 06 juil. 2015 22:05
par jarvis2
Diogene a écrit :Sinon, j'étais curieux de voir ce que ça valait en live les Strypes. Bah ils font l'taf' les bambins et j'excuse (et valide même) le côté un peu branleur.
C'est quand même un groupe assez banal, the Strypes. Comme des dizaines de groupes anglais, ils ne font que recycler sans talent.
A la rigueur, dans la famille rock anglais couillu, je citerais 2/3 trucs qu'il faut écouter aujourd'hui ( et qu'un programmateur un peu audacieux peut faire venir pour que dalle...) parce qu’ils sont
vraiment cools et qu'ils ont de bonnes chansons et qu'ils ont la patate sur scène :
Sleafors mods[video]https://www.youtube.com/watch?v=CFFWF1DnZKM[/video] qui vient de faire un featurinf sur le nouveau Prodigy.
Slaves, un duo guitare/Batterie que j'ai vu l'été dernier qui sort son premier disque et qui est à peu près 200 000 fois meilleur que Royal Blood qui remplit les zéniths.
et la jeune
Kate Tempest [video]https://www.youtube.com/watch?v=eKWA2pFYVAI[/video]
Re: Beauregard 2015
Posté : 06 juil. 2015 22:17
par postal
Yeah, mais oui des branleurs à hérouville. C'est tout de même mieux qu'un englishman à new york.
Re: Beauregard 2015
Posté : 06 juil. 2015 22:40
par Garcimor
Kate tempest, mais oui!
Bon sinon, Beauregard n'est pas assez rock pour moi, même si j'ai trouvé ça globalement sympa.
Je suis définitivement hermétique à Dominique A, doré, Daho...
Je me fous depuis longtemps de Sting, ça ne changera pas. Logique.
En bien, le groupe japonais de bo ningen, les premiers groupes du samedi (dont le groupe punk the goatis), Cyprès Hill, gomina (même si c'est pas la musique que j'écoute d'habitude) et j'ai contrairement à vous bien aimé Lenny Kravitz. Je m'attendais a un truc trop carré... Bah non. J'ai entendu des chansons que j'aime bien, des solos de guitare. C'était bien, même si Kravitz en fait parfois des caisses.
Je trouve que ce festival est de moins en moins sautant, rock, rageux (en même temps quand t'as la combo Clementine, Daho...)
C'est calibré pour être sympa. Ca l'est mais c'est tout.
Re: Beauregard 2015
Posté : 06 juil. 2015 23:03
par arcisse
kash 14 a écrit :J'ai loupé Georges Ezra, dommage
A priori t'es pas le seul

Re: Beauregard 2015
Posté : 06 juil. 2015 23:40
par Ventre-Saint-Gris
Un peu eu du mal à me mettre dedans cette année.
Peut-être bien que je deviens plus consommateur, d'année en année, et que c'est plus difficile de rentrer dedans quand on reste trop longtemps au-delà de la régie, avec devant soi un parterre de gens assis qui semblent venus pour bronzer.
Peut-être bien aussi qu'il m'a souvent manqué un gros coup de cœur pour me lancer. Après Seasick Steve dimanche après-midi l'année dernière, ou The Hives il y a deux ans, j'étais sacrément bien disposé pour la suite.
Ma grosse claque de cette année, c'est Clementine. Pas besoin d'être pêchu quand on a un talent aussi énorme. C'est le genre de concert intimiste pour lequel il faut être près de la scène, et j'ai bien cru deux ou trois fois que j'allais lâcher une larme tant j'étais pris aux tripes.
Re: Beauregard 2015
Posté : 07 juil. 2015 01:05
par formerlyknownasneolait
Je suis surpris que les gens s'étonnent que Beauregard devienne familial et soit moins rock. Beauregard ne l'a jamais été! Si vous voulez un festival rock, vous allez aux Eurockéennes (moyen mnémotechnique : y'a le mot rock dedans...) ou en dehors de nos chères frontières!
Beauregard, c'est un mini Rock en Seine, un festival urbain où tu peux venir en vélo depuis le Nice Caennais après avoir tapé 100 euros à papa-maman pour t'amuser et puis parce que t'as bien travaillé cette année dans ton école de commerce à 15 000 boules!
Re: Beauregard 2015
Posté : 07 juil. 2015 07:32
par Garcimor
Oui, ok.
Mais ce festival, ça me permet aussi de découvrir des groupes, d'élargir mon horizon musical (un peu) et de revoir des potes. Et de payer une bière coupée à l'eau à 3€.
Quand, je dis rock c'est plutôt pour le côté sautant et festif (comme dans le mot festival, cest mnémotechnique).
Je préfère de loin voir un bon groupe de hip hop à Clementine, même si dans un festival comme celui là, il en faut pour tout les goûts. Or dimanche à part Lenny Kravitz, c'était pas très festif (pour des types comme moi, hein).
Et les groupes de rock ont globalement été casés entre 15h et 18h le samedi, à l'heure du goûter. Et puis Cypress Hill à 17h...
Re: Beauregard 2015
Posté : 07 juil. 2015 08:55
par M.O.P
Hey dites, y'a un abonné au Monde dans le coin qui pourrait linker cette article svp ?
Merci !
http://www.lemonde.fr/culture/article/2 ... _3246.html
Re: Beauregard 2015
Posté : 07 juil. 2015 14:21
par bisevitch
Je passais par là, donc voilà:
Le festival Beauregard, entre bandes de potes et bouts de ficelle
Dessiner, puis ancrer l’identité d’un festival d’été est une gageure. Le festival normand de Beauregard, dont la septième édition s’est déroulée du 2 au 5 juillet à Hérouville-Saint-Clair (Calvados), en a fait le pari. Il l’a plutôt réussi jusqu’alors, mais rien n’est jamais gagné. L’affiche est équilibrée, de la chanson (Etienne Daho) au hard rock (Scorpions), avec une touche de hip-hop (Cypress Hill). Le public est fidélisé (près de 80 000 spectateurs en 2015), mais le grain de folie qui avait présidé à sa création en 2009 s’est noyé dans le canal de Caen qui borde le site. Le lieu est un bonheur bucolique : nous sommes parmi les hêtres, chênes, pins, essences rares du parc du château de Beauregard, un édifice tout en tourelles, sculptures et tarabiscotages de façade, construit en 1864. L’ORTF y avait installé une colonie de vacances, avant que la mairie de la ville nouvelle d’Hérouville-Saint-Clair ne l’acquière en 1972.
Le festival de Beauregard a commencé par s’appeler I Love John, et a bâti son image de marque sur un pictogramme à l’esthétique autoroutière, un bonhomme noir sur fond jaune, John, personnage imaginaire destiné à attiser les désirs de rock. Les premières éditions soignaient les à-côtés : des graines de plantes sauvages étaient données aux artistes pour qu’ils les plantent, du coquelicot pour Iggy Pop, du Nepeta cataria (ou herbe-aux-chats) à Mika, de la digitale pourpre pour Brigitte Fontaine…
Mais l’époque est à l’économie, à l’efficacité. John est reparti dans son autre monde, les larges plateaux de fruits de mer, marque de la production locale, ont disparu des coulisses, et les artistes passent sans semer. En auraient-ils le temps, ces stakhanovistes des festivals d’été, que l’on voit parcourir on ne sait trop comment les 660 km qui séparent Caen de Belfort en une nuit (Etienne Daho) et enchaîner les dates comme perles au collier ? Christine & The Queens par exemple, omniprésente, et réunissant les foules autour d’un refrain, « Je ne tiens pas debout/Le ciel coule sur mes mains », reprenant du William Sheller de circonstance, égrenant la Côte Fleurie (« Peut-être à Paris, à Neuilly, à Passy, à Lagny, à Trouville, à Blonville, à Deauville, à Tourville… », dans Photos Souvenirs).
Elle est volubile, Christine & The Queens, elle parle pour dix. Vendredi 3 juillet, elle succède sur la scène dite John (un fantôme) à un excellent Dominique A, dresseur précis de murs de guitare et de mots volés au temps, et précède les expérimentations sonores des Britanniques Alt-J, autres coureurs de festivals estivaux.
Observatoire décentralisé
Auparavant, Christine & les autres donnent une conférence de presse. Elle dit « oups ! » dans le microphone quand elle fait un lapsus, elle revendique le droit à l’imperfection dans ses concerts, elle qui pratique des chorégraphies si bien léchées. Elle est bonne élève, elle est courageuse, elle affronte le pire pour elle : « Les endroits immenses plein de monde », rappelant qu’elle n’a pu voir, pour cause de crise d’angoisse aiguë, Björk à Rock en Seine, il y a quelques années, quand l’aile de la notoriété ne l’avait pas encore effleurée.
Christine & The Queens est au programme des quatre festivals que développe Dominique Revert, patron de la société de production de spectacles Alias, avec quelques-uns de ses confrères, alliés à des partenaires locaux : Garorock, qui s’est tenu fin juin à Marmande, Musilac, sur les bords du lac du Bourget à Aix-les-Bains (du 9 au 11 juillet), et les Déferlantes d’Argelès-sur-Mer, entre montagne et Méditerranée (du 10 au 12, puis le 17 juillet). Les affiches diffèrent et s’adaptent au public local. Elles servent d’observatoire des goûts décentralisés aux producteurs parisiens. A Beauregard, il y a eu alliance avec la structure associative locale, le Big Band Café (BBC), qui porte le festival. Il n’en fallait pas moins pour résister en ce premier week-end de juillet déjà surchargé de rock, des Eurockéennes de Belfort au Mainsquare d’Arras.
Christine et Dominique Revert sont au moins d’accord sur un point : un festival, c’est une fête populaire, « comme le théâtre auparavant », dit-elle. On y écoute accessoirement de la bonne musique, ce qui ne gâche rien au plaisir de rire en bande. On y accompagne les gesticulations hip-hop des Latinos-Californiens Cypress Hill, tellement compressés par leurs managers et leurs deals avec les marques qu’à part la défense de la beuh ils ont perdu tout discours sur l’état du monde.
Re: Beauregard 2015
Posté : 07 juil. 2015 14:26
par M.O.P
Merci !