Deux réponses pour le prix d'une dans le kikapinça :
Peinture - référencé par FdM -
Michael Browne,
Eric Cantona en Christ, - 1997- p.9 -
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Dans certains pays, l'adage nous enseigne que le football est une véritable religion. Ainsi en est-il bien évidemment de l'Angleterre, pays de naissance du sport-roi. De White Harte Lane à Old Trafford, en passant par Anfield Road ou St-James Park, les fidèles se rassemblent dans ces temples modernes afin d'y assouvir leur foi et de perpétrer les rites sacrés en direction de leurs icônes.
Mais s'il peut y avoir des saints, il n'existe qu'un seul Messie. Michael Browne, artiste de Manchester et fervent supporter des red Devils, l'a bien compris en substituant les traits de Jésus par ceux de Cantona, l'idole mancunienne des 90's. Le Français apparaît au centre d'un tableau directement inspiré de
La Résurrection du Christ de Piero della Francesca, fresque réalisée par le maître toscan entre 1463 et 1465 sur un des murs de ce qui est aujourd'hui le Museo Civico de Sansepolcro (province d'Arezzo).
Oh my god ! Les puritains n'en décolèrent toujours pas !
Peinture - référencé par FdM -
Michael Browne,
George Best en Christ - 2008- p.9 -
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Michael Browne a récidivé l'année dernière en associant à la figure christique l'autre très grande icône du football mancunien : George Best.
L'extraordinaire dribbleur nord-irlandais, dont l'aéroport de Belfast, sa ville natale, porte désormais le nom, apparaît tel le Messie de
La Transfiguration, la célèbre oeuvre de Raphaël peinte en 1520.
Choisir le sulfureux play boy aux pieds en or et au foie cyrrhosé pour tenir un tel rôle n'a fait qu'attiser une nouvelle polémique autour de Browne, d'autant que les apôtres Jacques, Jean et Paul sont remplacés dans la "copie" par deux jeunes femmes lascives à poil.

L'histoire n'est pas la science du passé, mais la science des hommes dans le temps.