où va l'Education?
Re: où va l'Education?
Encore une idée de génie de l'Éducation :
Utilisation des calculatrices électroniques à compter de la session 2018
II - Le matériel autorisé
Est considéré comme « calculatrice » tout dispositif électronique autonome, dépourvu de toute fonction de communication par voie hertzienne, ayant pour fonction essentielle d'effectuer des calculs mathématiques ou financiers, de réaliser des représentations graphiques, des études statistiques ou tous traitements de données mathématiques par le biais de tableaux ou diagrammes.
Les matériels autorisés sont les suivants :
les calculatrices non programmables sans mémoire alphanumérique ;
les calculatrices avec mémoire alphanumérique et/ou avec écran graphique qui disposent d'une fonctionnalité « mode examen » répondant aux spécificités suivantes :
- la neutralisation temporaire de l'accès à la mémoire de la calculatrice ou l'effacement définitif de cette mémoire ;
- le blocage de toute transmission de données, que ce soit par wifi, Bluetooth ou par tout autre dispositif de communication à distance ;
- la présence d'un signal lumineux clignotant sur la tranche haute de la calculatrice, attestant du passage au « mode examen » ;
- la non réversibilité du « mode examen » durant toute la durée de l'épreuve. La sortie du «mode examen» nécessite une connexion physique, par câble, avec un ordinateur ou une calculatrice (1).
Cela veut dire que les calculatrices que les profs ont demandés d'acheter à nos chers 6ème de cette année ne sont pas aux normes, car la simple Casio 25 ou la TI collège (les classiques) possèdent de la mémoire alphanumérique. Après pour les lycéens, pour le moment, on a TI qui propose une nouvelle calculatrice "conforme", pas de nouvelle de Casio.
Alors autant l’histoire de neutraliser toute transmission de données, je suis pour, mais de la à bloquer l'accès à la mémoire voire de l'effacer, je trouve cela scandaleux ! Qu'ils interdisent tout simplement la calculatrice, ou qu'ils la fournissent, mais demander à des gamins d'acheter une calculatrice, dont on n'utilise à peine 20-30% de la capacité en cours, pour leur dire qu'au final, le jour de l'examen, bah elle ne leurs servira presque pas, c'est honteux !
Utilisation des calculatrices électroniques à compter de la session 2018
II - Le matériel autorisé
Est considéré comme « calculatrice » tout dispositif électronique autonome, dépourvu de toute fonction de communication par voie hertzienne, ayant pour fonction essentielle d'effectuer des calculs mathématiques ou financiers, de réaliser des représentations graphiques, des études statistiques ou tous traitements de données mathématiques par le biais de tableaux ou diagrammes.
Les matériels autorisés sont les suivants :
les calculatrices non programmables sans mémoire alphanumérique ;
les calculatrices avec mémoire alphanumérique et/ou avec écran graphique qui disposent d'une fonctionnalité « mode examen » répondant aux spécificités suivantes :
- la neutralisation temporaire de l'accès à la mémoire de la calculatrice ou l'effacement définitif de cette mémoire ;
- le blocage de toute transmission de données, que ce soit par wifi, Bluetooth ou par tout autre dispositif de communication à distance ;
- la présence d'un signal lumineux clignotant sur la tranche haute de la calculatrice, attestant du passage au « mode examen » ;
- la non réversibilité du « mode examen » durant toute la durée de l'épreuve. La sortie du «mode examen» nécessite une connexion physique, par câble, avec un ordinateur ou une calculatrice (1).
Cela veut dire que les calculatrices que les profs ont demandés d'acheter à nos chers 6ème de cette année ne sont pas aux normes, car la simple Casio 25 ou la TI collège (les classiques) possèdent de la mémoire alphanumérique. Après pour les lycéens, pour le moment, on a TI qui propose une nouvelle calculatrice "conforme", pas de nouvelle de Casio.
Alors autant l’histoire de neutraliser toute transmission de données, je suis pour, mais de la à bloquer l'accès à la mémoire voire de l'effacer, je trouve cela scandaleux ! Qu'ils interdisent tout simplement la calculatrice, ou qu'ils la fournissent, mais demander à des gamins d'acheter une calculatrice, dont on n'utilise à peine 20-30% de la capacité en cours, pour leur dire qu'au final, le jour de l'examen, bah elle ne leurs servira presque pas, c'est honteux !
Le scandale du calendrier
Jean-Michel Aulas (Canal+) : "Ça avait commencé avec l'automne. Puis il y a eu l'hiver et puis il y a maintenant le printemps"
Jean-Michel Aulas (Canal+) : "Ça avait commencé avec l'automne. Puis il y a eu l'hiver et puis il y a maintenant le printemps"
- bigdudu
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Re: où va l'Education?
C'est vrai qu'un Bescherelle serait plus utile.
Re: où va l'Education?
furynx a écrit :Au revoir la zone A et bonjour la zone B
Du moment qu'on n'est pas avec les parisiens...
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Re: où va l'Education?
je reconnais tout à fait dans ton émouvant témoignage les brèles que l'on trouve dans ces établissements.
l'élève aurait-il dépassé le mètre ?
Re: où va l'Education?
De toute facon je pense que tout le service publique est gangrené par ce genre de personnes suffisantes et médiocres.
l'élève aurait-il dépassé le mètre ?
- Xavi Jacob
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Re: où va l'Education?
J'ai regardé le documentaire de Landry : très redondant, parfois caricatural (sur l'histoire de l'élève au centre de l'apprentissage ou sur l'apprentissage de la lecture) et n'énonce pas vraiment de solutions,.
Or, les constats, on les connait depuis des années : la baisse du niveau général, le mauvais niveau en langue, la place de l'oral dans l'apprentissage (notamment en langue), l'inégalité face au système scolaire, l'élitisme du système, le niveau de performance des IUFM (ou ce qui les a remplacés), l'opposition connaissances fondamentales/"accessoires", le rapport à la culture, la ségrégation socio-spatiale, le fait que les profs avec le plus d’ancienneté soient dans les écoles les moins difficiles, la reproduction sociale, etc.
Mais le consensus est difficile à trouver quand il s'agit de trouver des manières de solutionner ces problèmes/questionnements, même si on ne prend en compte, dans l'équation, que le système scolaire.
De fait, une réforme semble impossible. Il n'y a qu'à voir le bordel que crée le simple fait de toucher au latin ou à la Princesse de Clève...
Je ne crois pas que "la" solution se trouve dans celles toutes faites du style de "tu vas te taire et tu vas apprendre" proposée par exemple dans le documentaire.
Je veux bien qu'on tire sur les sciences de l'éduc, mais on sait aussi que les concours basés uniquement sur les connaissances, ne sont pas adéquats: on a tous eu des profs très savants mais incapables de transmettre quoique ce soit.
Pourtant, depuis des années, on monte le niveau aux concours : si tu n'as pas un bac +5 (donc très spécialisé dans un domaine), tu n'es pas capable d'enseigner en CM1.
Or, les constats, on les connait depuis des années : la baisse du niveau général, le mauvais niveau en langue, la place de l'oral dans l'apprentissage (notamment en langue), l'inégalité face au système scolaire, l'élitisme du système, le niveau de performance des IUFM (ou ce qui les a remplacés), l'opposition connaissances fondamentales/"accessoires", le rapport à la culture, la ségrégation socio-spatiale, le fait que les profs avec le plus d’ancienneté soient dans les écoles les moins difficiles, la reproduction sociale, etc.
Mais le consensus est difficile à trouver quand il s'agit de trouver des manières de solutionner ces problèmes/questionnements, même si on ne prend en compte, dans l'équation, que le système scolaire.
De fait, une réforme semble impossible. Il n'y a qu'à voir le bordel que crée le simple fait de toucher au latin ou à la Princesse de Clève...
Je ne crois pas que "la" solution se trouve dans celles toutes faites du style de "tu vas te taire et tu vas apprendre" proposée par exemple dans le documentaire.
Je veux bien qu'on tire sur les sciences de l'éduc, mais on sait aussi que les concours basés uniquement sur les connaissances, ne sont pas adéquats: on a tous eu des profs très savants mais incapables de transmettre quoique ce soit.
Pourtant, depuis des années, on monte le niveau aux concours : si tu n'as pas un bac +5 (donc très spécialisé dans un domaine), tu n'es pas capable d'enseigner en CM1.
- formerlyknownasneolait
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Re: où va l'Education?
Landry a écrit :eldorado a écrit :De toute facon je pense que tout le service publique est gangrené par ce genre de personnes suffisantes et médiocres.
Oui, mais dit comme ça ça fait peur. Et ça jette l'opprobe sur l'ensemble, alors que c'est de chirurgie dont on parle.
En outre c'est pire à ce niveau dans le privé (pas l'éducation, que je ne connais pas, mais les grosses boîtes).
Ouf, je pensais que tu n'allais pas remettre un peu à sa place cet abruti! C'est le système et les programmes qui sont mauvais, pas les enseignants! Et tant que des mecs comme Eldorado continueront à transmettre l'idée que le problème de l'école vient principalement des profs qui sont des feignasses et des planqués, on ne pourra pas avancer. Après, y'a des brebis galeuses, comme dans tout corps de métier, mais c'est loin d'être la majorité.
Pour que l'école change, il faudrait aussi que la vision des gens par rapport à l'école change aussi, car des réflexions comme celles de l'autre buse, j'en entends des tonnes.
metal up your asses, fuck'n headbangers, the four horsemen are beginning a fourth decade!!
- formerlyknownasneolait
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Re: où va l'Education?
Sur "irrelevant", je vois qu'on a le même tic d'utiliser l'anglais quand le français n'a aucun mot assez synthétique pour signifier ce que l'on veut dire. La langue anglaise a l'avantage du pragmatisme anglo-saxon, qui a bien sûr comme pendant d'être un peu trop froid et direct là où le français sera plus poétique.
metal up your asses, fuck'n headbangers, the four horsemen are beginning a fourth decade!!
Re: où va l'Education?
lundi prochain j'ai une réunion de travail avec l'inspection pour nous expliquer la nouvelle réforme du bac techno (et leur "nouveau bébé").
"Comment apprendre un métier manuel à des élèves sans cours de pratique ?"
_ par 4 heures de théorie en classe entière en regardant des vidéos !
"Comment apprendre un métier manuel à des élèves sans cours de pratique ?"
_ par 4 heures de théorie en classe entière en regardant des vidéos !
- Jon Machin
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Re: où va l'Education?
Comme dirait l’autre, « ça durera ce que ça durera » mais comme disait ma grand-mère, « ce qui est pris n’est plus à prendre ».
Re: où va l'Education?
Mouais. Je souscrivais à une partie de ce que Landry publiait ici, mais sur ce dernier lien y'a beaucoup de bêtises.
L'article mélange tout, la réforme du collège (sur laquelle il y a effectivement beaucoup à dire, mais pas comme ça) et les programmes.
Extrait de ce qui me chiffonne.
Il y a la question, bien sûr, des langues anciennes, dont on élimine l'enseignement précis, qui seul permet de structurer la pensée et d'entrer pleinement dans la compréhension d'une civilisation[je déplore également le sort fait au latin - le grec, ça fait bien longtemps qu'il n'existe plus dans 99% des collèges, et la réforme honteuse qui l'avait étouffé n'avait pas tant ému que ça - mais la phrase soulignée n'appelle en réaction qu'un bon gros LOL]. Il y a la question des classes bilangues que l'on veut supprimer par haine de tout ce qui pourrait ressembler à une distinction. Pensez donc, des parents ignobles qui chercheraient à soustraire leurs enfants à la belle mixité sociale ! Quand ces classes permettent au contraire, implantées dans des collèges de banlieue, d'y maintenir les enfants de classe moyenne en donnant l'espoir aux parents d'y trouver exigence et discipline [...dans une classe "de niveau" la plupart du temps. Elle est belle la mixité. Si l'exigence des parents c'est d'apprendre deux langues, tout le monde le fera dès la 5e, ce qui est quand même un énorme progrès. On peut néanmoins déplorer que l'argent manque pour financer les deux dispositifs] Et puis il y a la question des programmes d'histoire, illustration pathétique de la soumission à l'air du temps et aux impératifs d'autoflagellation.[nawak. Les programmes d'Histoire ne changent quasiment pas - la plupart de ceux qui ont poussé des cris d'orfraie en les commentant n'avaient pas dû lire les précédents - ou alors en mieux pour, enfin, pouvoir être traités à la fois correctement et en entier (il était devenu irréaliste de penser faire les deux). Quant à la soumission à l'air du temps, l'argument est risible et concerne à peu près tous les programmes de toutes les époques. Le fameux mythe d'une histoire "vraie" qui serait "déformée" sur ordre dans les programmes, c'est d'une tristesse...]
L'article mélange tout, la réforme du collège (sur laquelle il y a effectivement beaucoup à dire, mais pas comme ça) et les programmes.
Extrait de ce qui me chiffonne.
Il y a la question, bien sûr, des langues anciennes, dont on élimine l'enseignement précis, qui seul permet de structurer la pensée et d'entrer pleinement dans la compréhension d'une civilisation[je déplore également le sort fait au latin - le grec, ça fait bien longtemps qu'il n'existe plus dans 99% des collèges, et la réforme honteuse qui l'avait étouffé n'avait pas tant ému que ça - mais la phrase soulignée n'appelle en réaction qu'un bon gros LOL]. Il y a la question des classes bilangues que l'on veut supprimer par haine de tout ce qui pourrait ressembler à une distinction. Pensez donc, des parents ignobles qui chercheraient à soustraire leurs enfants à la belle mixité sociale ! Quand ces classes permettent au contraire, implantées dans des collèges de banlieue, d'y maintenir les enfants de classe moyenne en donnant l'espoir aux parents d'y trouver exigence et discipline [...dans une classe "de niveau" la plupart du temps. Elle est belle la mixité. Si l'exigence des parents c'est d'apprendre deux langues, tout le monde le fera dès la 5e, ce qui est quand même un énorme progrès. On peut néanmoins déplorer que l'argent manque pour financer les deux dispositifs] Et puis il y a la question des programmes d'histoire, illustration pathétique de la soumission à l'air du temps et aux impératifs d'autoflagellation.[nawak. Les programmes d'Histoire ne changent quasiment pas - la plupart de ceux qui ont poussé des cris d'orfraie en les commentant n'avaient pas dû lire les précédents - ou alors en mieux pour, enfin, pouvoir être traités à la fois correctement et en entier (il était devenu irréaliste de penser faire les deux). Quant à la soumission à l'air du temps, l'argument est risible et concerne à peu près tous les programmes de toutes les époques. Le fameux mythe d'une histoire "vraie" qui serait "déformée" sur ordre dans les programmes, c'est d'une tristesse...]
Grand Voyant 2015-2016
Re: où va l'Education?
Des étudiants en médecine qui n'auront jamais fait de latin ou de grec en chieront encore un peu plus durant leurs études
Sur quelle(s) base(s) affirmes-tu ceci ? Je ne connais aucun cas autour de moi ayant fait ce type d'étude se plaindre d'un manque de grec ou de latin.