Ozzy a écrit :Tu en arrives au manque de respect du point de vue de tes interlocuteurs, qui pourtant ont l'expérience de la pratique et des problèmes inhérents. Sale temps.
Abidbol a écrit :(j'exagère, mais c'est pour mieux me faire comprendre)
Je demeure persuadé que cette précision suffit a faire la part des choses.
Et je me répète mais une des vraies questions concernant l'E.N c'est : comment donner à tous les enfants la possibilité de recevoir du soutien scolaire individualisé gratuit afin de combler les inégalités sociales ?
Il est sans doute plus intéressant de débattre la dessus.
Diminution des heures de cours, augmentation du nombre d'heures de TD avec détriplage éventuel (groupes de 10 maxi).
Pour les maths :
-> recentrage autour des notions fondamentales en cours en conservant la notion de programme national, mais associé seulement à la notion d'objectif obligatoire de connaissances minimales (y compris un peu de programmation le cas échéant)
-> pour les TD, liberté donnée à l'enseignant
* de faire des groupes de niveau
* d'étudier des thèmes exploitant le programme mais pouvant amener des enrichissements de celui-ci
* d'unifier certains TD avec d'autres sciences (voire l'économie) pour montrer comment un problème pratique peut être formalisé et résolu
Pour le Français : idem sur le cours au niveau des objectifs, des TD pour le niveau. Partage de l'année en deux (à la limite, on peut imaginer que la deuxième moitié de l'année n'ait plus que des TD), l'une pour la maîtrise de la langue (grammaire/orthographe), l'autre pour l'exploiter : résumer des textes pour en extraire les idées principales, analyser deux textes contradictoires pour se forger une opinion et la rédiger, écrire des histoires autour d'un thème (ou écrire la fin d'un texte volontairement coupé) pour développer et canaliser l'imagination. Les textes n'ont pas besoin d'être classiques, ils peuvent être des articles de journaux, des chansons, ils doivent montrer que la culture vient de partout.
On peut faire la même chose en Anglais (obligatoire) et plus généralement en langue avec en plus la pratique orale.
On vise partout une égalité non utopique, au niveau des connaissances minimales et de l'analyse et du traitement de celles-ci et de l'information.
Ozzy a écrit :* d'unifier certains TD avec d'autres sciences (voire l'économie) pour montrer comment un problème pratique peut être formalisé et résolu Pour le Français : idem sur le cours au niveau des objectifs, des TD pour le niveau. Partage de l'année en deux (à la limite, on peut imaginer que la deuxième moitié de l'année n'ait plus que des TD), l'une pour la maîtrise de la langue (grammaire/orthographe), l'autre pour l'exploiter : résumer des textes pour en extraire les idées principales, analyser deux textes contradictoires pour se forger une opinion et la rédiger, écrire des histoires autour d'un thème (ou écrire la fin d'un texte volontairement coupé) pour développer et canaliser l'imagination. Les textes n'ont pas besoin d'être classiques, ils peuvent être des articles de journaux, des chansons, ils doivent montrer que la culture vient de partout. On peut faire la même chose en Anglais (obligatoire) et plus généralement en langue avec en plus la pratique orale. On vise partout une égalité non utopique, au niveau des connaissances minimales et de l'analyse et du traitement de celles-ci et de l'information.
C'est marrant que tu dises ca, Ozzy, car ce que tu proposes se rapproche très fortement du projet expérimental dans lequel je suis impliqué cette année. Cela marche d'ailleurs plutot bien pour l'instant, mais c'est encore trop tot pour tirer de réelles conclusions.
Mais en tous cas, tant que le nombre de places au concours n'aura pas augmenté (pour permettre par exemple plus de cours en groupes) et que le nombre d'heures de cours des élèves n'aura pas baissé, ne vous attendez a aucun miracle
Pour le GRETA, Jon, je ne connais pas du tout, donc je ne me prononcerai pas
Je comprends les profs qui se disent fatigués par leurs élèves,moi j'etais animateur pour centre de vacances qui recevait des classes de mer,ainsi j'ai vu que toutes les semaines ,on avait un nouvel arrivage qui avait envie de découvrir ce nouveau milieu naturel et celà pendant quatre mois de suite;et bien au début tu va faire des extra(sorties,boites,ballades),mais comme ces gentils petits monstres sont nouveaux toutes les semaines,et bien ils nous usent,alors si tu te reposes pas,la fatigue vient,tu es moins enclin à leurs désirs,moins à leurs écoutes et tu deviens nerveux,voir agressif;tous celà pour dire que le métier de prof ou instituteur est tres usant car vous avez des classes surchargées et lorsque je vois des classes ou écoles qui ferment dans nos petits villages,la je me dis qu'est-ce qu'ils sont CONS dans l'EDUCATION NATIONAL,enfin le ministère........
le GRETA est à la base une espece de verrue de l'E.N. qui au commencement employait pas mal de prof's. detachés de l'E.N.,l'époque a changer; maintenant il y a moins de prof.s dans les salles de formation mais les instances dirigeantes de cette verrue dependent tjs de l'E.N. ,le truc (à sa création) etait que l'ANPE payait (et continue) la formation professionel. imaginez le fric tournant en circuit fermé de/pour l'etat.
il avait pour but de former les jeunes sortant de l'E.N. en situation d'echec social.
l'E.N. se lavant les mains du pourquoi et du comment de ces jeunes qui en etaient arrivés dans cette situation.mais elle reprenait la main par le biais de ce nouvel outil.
la main et le pognon du Ministere du travail,et du ministère des affaires sanitaires et sociales et des collectivites regionales,des entreprises,etc...
le truc qui m'a fait bondir à l'epoque (et qui continue) de sa création,c'etait de prendre les memes (enseignants/eleves mais qui de par leur 16 ans revolus n'etaient plus considérés comme eleves mais comme jeunes adultes) et de recommencer le travail avec la meme population ,fraichement sortie de leur propre systeme.
c'etait implicitement admettre que l'E.N. excluait des gens de leurs systeme educatif en position d'echec mais sans le dire.
d'apprendre à des gens à lire et ecrire ,alors qu'ils sortaient de l'E.N. faut etre balaise quand meme!
Comme dirait l’autre, « ça durera ce que ça durera » mais comme disait ma grand-mère, « ce qui est pris n’est plus à prendre ».
En fait, déjà, faut voir de quels profs on parle. Est ce que c'est seulement des profs de collège ou aussi des maitre de conférence à la fac avec leurs 6h hebdos et des instits avec leur quasi-35h de cours. On note déjà la une réelle disparité entre les profs. Même au sein du collège, un prof de français travaillant 18h a bien plus de boulot en rentrant chez lui qu'un prof de ballon avec 20h de cours (UNSS compris).
Ensuite, il faut voir où ca mènerait d'imposer 35h de présence aux profs (et à quels profs hein). Avoir une présence continue pour faire ses 18h et préparer ses cours + les corrections. Pourquoi pas. Mais pour cela il faut que chaque établissement prévoit une dizaine de salles de travail en plus (parce que tous les profs bossant en salle des profs j'y crois pas trop) et une dizaine de pc en plus pour que chacun puisse avoir un accès à l'informatique (et encore je ne parle la que pour mon collège avec une trentaine de profs). Déjà, ca pose un vrai problème logistique.
Ensuite, si 35h de présence = corrections + préparations + soutien scolaire. La il faut voir comment le temps se divise. Encore une fois, certains profs peuvent se le permettre, mais ils sont une minorité. Si c'est une heure ou deux par semaine pourquoi pas. Si c'est plus, je vois mal comment ils trouveront le temps de préparer leur cours.
le type qui a balancé la video est un salopard
il a tronqué le l'ensemble des propos de segolène et l'a reduit au seul temps de travail des profs en collège
réduire les problèmes du collège au seul temps de travail des profs est une absurdité
il faut repondre à la question posée par abidbol et auquel essaie de repondre sego
quid des eleves en difficulté quel soutien ? comment?etc...
des profs intervenants dans des boites privées ? SI ca existe j'en connais
et c'est legal !!!!
Quid des élèves en difficultés? C'est sûrement pas en appliquant le souhait de Ségo que les choses s'arangeront, je crois même que ça ne ferai qu'empirer le situation.
Le premier nerf de la guerre est comme toujours le pognon. Pourquoi ne pas créer un nouvel emploi à l'éducation nationale : Prof de soutien en collège (avec des spécialités ou non et des missions étendues)? Parceque ça coûte de l'argent Mr Melon.
Alors, le second nerf de la guerre est la rationalisation. Avec les moyens actuels et le personnel en place dans les collèges, peut-on améliorer les conditions d'apprentissage au collège pour éviter les décrochages (Quid du rôle des parents?), faire la chasse aux gaspillages, et mettre le paquet sur les facteurs clef de succés ? Des choses sont tentées, mais on en parle que trop peu.
Quand on parle de dégraisser le mamouth, ce n'est pas au niveau des profs, mais des bureaucrates au-dessus d'eux (et je ne parle pas du recrutement et de la formation des profs!!!!). Et foutons la paix aux profs qui font l'un des métiers le plus dur et vital qui soit (expérience de 2 ans dans mon cas), car même s'il y a des brebis galeuses se n'est pas toujours au gens honnètes de payer pour les autres.
"C’est votre attitude et non vos aptitudes qui détermine votre altitude."
Est ce que c'est seulement des profs de collège ou aussi des maitre de conférence à la fac avec leurs 6h hebdos et des instits avec leur quasi-35h de cours. On note déjà la une réelle disparité entre les profs.
Juste une précision pour les maîtres de conférence : l'éducation c'est juste une partie de leur job hein :p (Ils font bien déjà leur 35h autrement ) ... Donc en fait oui, il n'y a pas grand chose à voir avec les profs collèges/lycées. Sinon je comprends le reste de ton message, ça me parait sensé.
) ... Donc en fait oui, il n'y a pas grand chose à voir avec les profs collèges/lycées. Sinon je comprends le reste de ton message, ça me parait sensé.