Politique et Actualités Internationales

Malherbe, Foot, HS, c'est ici.

Modérateurs : mbinet, modo

Message
Auteur
Avatar du membre
Isaac
Messages : 15241
Enregistré le : 28 mars 2013 00:08

Re: Politique et Actualités Internationales

#181 Message par Isaac »

hein?
J'ai goûté une mangue. En Colombie. Après une heure et demi de balade à cheval.
Avatar du membre
Isaac
Messages : 15241
Enregistré le : 28 mars 2013 00:08

Re: Politique et Actualités Internationales

#182 Message par Isaac »

Chemin de fer Congo-Océan: Spie-Batignolles doit rendre des comptes

Mediapart

[hide]L'universitaire Olivier Le Cour Grandmaison et le président du Cran Louis-Georges Tin demandent une commission d'enquête sur la mort de 17 000 « indigènes » soumis au travail forcé dans les années 1920 par la compagnie dont Spie-Batignolles est issue. A l'occasion de la Journée mondiale de l'Afrique, le 25 mai, ils posent plus généralement « la question des crimes coloniaux perpétrés dans le cadre de la colonisation française », qui « méritent réparation ».

17 000 morts « indigènes » pour 140 kilomètres de voie ferrée. Tel est, en 1929, le bilan de la construction du chemin de fer Congo-Océan destiné à relier Brazzaville, la capitale de l’Afrique équatoriale française, à Pointe-Noire, située sur la côte Atlantique et que les autorités coloniales rêvent de transformer en un port majeur. Essentielle à la « mise en valeur » de cet immense territoire, comme on l’écrit à l’époque, la réalisation de ce projet doit permettre d’accélérer son développement économique et celui des villes concernées. Dans sa thèse soutenue en 1934, l’économiste Henriette Roussel, qui est parfaitement informée de la situation, affirme qu’en agissant de la sorte, la France honore « ses devoirs » envers les races noires qu’elle contribue à civiliser en les arrachant à leur primitivité. Plus encore, cette auteure précise que le travail obligatoire n’est pas une « iniquité » dès lors qu’il est soigneusement encadré, motivé par des considérations d’intérêt général, et conçu comme une « forme transitoire et éducative » adaptée à la mentalité fruste des « indigènes ». Admirable supplément d’âme, en effet.

Quelle est l’entreprise chargée de ces travaux ? La Société de construction des Batignolles, en vertu d’une convention signée le 23 juillet 1922 avec les pouvoirs publics du Congo français. Bien connue en métropole et dans certaines colonies, cette société a déjà à son actif le chemin de fer réalisé entre Bône et Guelma en Algérie (1876) et celui entre Dakar et Saint-Louis du Sénégal (1880). Plus tard, elle a obtenu des contrats majeurs dans plusieurs territoires de l’empire où elle s’est vue confier l’édification de nombreuses infrastructures portuaires à Tamatave (1929-1936), Abidjan (1929-1938) et Djibouti (1929-1938), notamment.

Au Congo français, elle emploie des « indigènes » soumis au travail forcé et souvent requis dans des régions très éloignées pour pallier l’insuffisance de la main-d’œuvre locale. Regroupés près de Brazzaville, après avoir franchi parfois près de deux mille kilomètres dans des conditions matérielles et sanitaires désastreuses, les « Noirs » sont ensuite regroupés dans des « camps ferroviaires » situés près du chantier. Des « documents officiels » révèlent que des « dizaines de milliers de Saras », par exemple, ont été recrutés de force au Tchad, puis acheminés à pied et en chalands sur les lieux de travail. Les épreuves d’un tel périple, marqué par la fatigue et la sous-alimentation, jointes à des travaux extrêmement durs ont eu des conséquences dramatiques.

En 1929, le célèbre journaliste Albert Londres soutient qu’un « détachement », venu de la région de « Gribingui », a perdu « soixante-quinze pour cent de son effectif » et celui de « Likouala-Mossaka, comprenant mille deux cent cinquante hommes, n’en vit revenir que quatre cent vingt-neuf ». Exagération liée à la volonté de susciter le scandale, comme certains contemporains l’ont affirmé pour défendre « cette grande réalisation » ? Nullement. En 1933, le lieutenant-colonel Muraz, du Corps de santé coloniale, dresse un bilan similaire qu’il attribue à « l’insuffisance de l’encadrement et à l’organisation déficiente des magasins de vivres ». Quant aux éléments rassemblés par la Commission de l’Algérie et des Colonies de la Chambre des députés publiés au Journal Officiel en 1928, ils établissent que la mortalité sur ce chantier s’est élevée à « 57% » des effectifs ! L’impéritie et le racisme des responsables, conjugués à des travaux harassants où l’emploi des « indigènes », surnommés « moteurs à banane », supplée l’absence notoire de moyens mécaniques, explique cette situation, selon Albert Londres.

Les faits dénoncés par ce journaliste étaient de notoriété publique. Dans son Voyage au Congo, adressé à Léon Blum, et publié par la NRF en 1927, André Gide avait lui aussi témoigné de la brutalité des grandes compagnies et de l'administration coloniale. Plus de vingt ans après, les morts du Congo-Océan étaient encore présents à la mémoire d'Aimé Césaire, quand il écrivit en 1950 le Discours sur le colonialisme en critiquant (déjà) ceux qui mettaient en avant le prétendu rôle positif de la colonisation : « On me lance à la tête des faits, des statistiques, des kilométrages de routes, de canaux, de chemins de fer. Moi, je parle de milliers d'hommes sacrifiés au Congo-Océan. Je parle de ceux qui, à l'heure où j'écris, sont en train de creuser le port d'Abidjan. Je parle de millions d'hommes arrachés à leurs dieux, à leur terre, à leurs habitudes, à leur vie, à la vie, à la danse, à la sagesse. »

Ce 25 mai 2013 est célébrée la Journée mondiale de l'Afrique. Cinquante ans jour pour jour après la signature des accords qui donnèrent naissance à l'Organisation de l'unité africaine (OUA), nous croyons nécessaire de poser la question des crimes coloniaux perpétrés dans le cadre de la colonisation française. Le cas emblématique du Congo-Océan mérite d'être examiné. Les travaux parlementaires des années 1920 sur cette affaire n'ayant pas abouti, nous demandons qu'une nouvelle commission d'enquête soit mise en place et que les autorités se saisissent de ce dossier. En effet, l'entreprise Spie-Batignolles, née de la fusion, en 1968, de la Société de construction des Batignolles et de la Société parisienne pour l’industrie électrique (Spie), existe toujours. Il faut qu’elle ouvre ses archives, que le public soit informé de son passé criminel et que justice soit faite. La question de l'esclavage dans les colonies d'Amérique a été posée le 10 mai dernier en des termes nouveaux, avec la plainte déposée par le Cran contre la Caisse des dépôts et consignations. Les travaux forcés imposés par la France dans ses possessions africaines au XIXe et au XXe siècle doivent être également abordés. Eux aussi méritent réparation.

Olivier Le Cour Grandmaison, universitaire, auteur d'un blog sur Mediapart
Louis-Georges Tin, président du Conseil représentatif des associations noires de France (Cran).
[/hide]
J'ai goûté une mangue. En Colombie. Après une heure et demi de balade à cheval.
Avatar du membre
Serhat
Messages : 24916
Enregistré le : 31 août 2005 21:06

Re: Politique et Actualités Internationales

#183 Message par Serhat »

ça part en cacahuète à Istanbul

edit : il a pris cher :|
[video]http://www.youtube.com/watch?v=dixypDE2Jxw[/video]
Avatar du membre
bigdudu
Messages : 58708
Enregistré le : 31 août 2005 21:06
Localisation : La Forêt-Fouesnant, Mecque des navigateurs.

Re: Politique et Actualités Internationales

#184 Message par bigdudu »

Quand lui pas content, lui toujours faire ça.
Avatar du membre
Sebmalherbe
Messages : 19380
Enregistré le : 31 août 2005 21:06

Re: Politique et Actualités Internationales

#185 Message par Sebmalherbe »

<3 Karsher <3
Avatar du membre
backbiter
Messages : 1790
Enregistré le : 12 janv. 2011 15:46

Re: Politique et Actualités Internationales

#186 Message par backbiter »

Sécher net si on peut dire !! :shock:
Avatar du membre
Republic V
Messages : 2502
Enregistré le : 31 août 2005 21:06

Re: Politique et Actualités Internationales

#187 Message par Republic V »

Isaac a écrit :Chemin de fer Congo-Océan: Spie-Batignolles doit rendre des comptes

Mediapart

[hide]L'universitaire Olivier Le Cour Grandmaison et le président du Cran Louis-Georges Tin demandent une commission d'enquête sur la mort de 17 000 « indigènes » soumis au travail forcé dans les années 1920 par la compagnie dont Spie-Batignolles est issue. A l'occasion de la Journée mondiale de l'Afrique, le 25 mai, ils posent plus généralement « la question des crimes coloniaux perpétrés dans le cadre de la colonisation française », qui « méritent réparation ».

17 000 morts « indigènes » pour 140 kilomètres de voie ferrée. Tel est, en 1929, le bilan de la construction du chemin de fer Congo-Océan destiné à relier Brazzaville, la capitale de l’Afrique équatoriale française, à Pointe-Noire, située sur la côte Atlantique et que les autorités coloniales rêvent de transformer en un port majeur. Essentielle à la « mise en valeur » de cet immense territoire, comme on l’écrit à l’époque, la réalisation de ce projet doit permettre d’accélérer son développement économique et celui des villes concernées. Dans sa thèse soutenue en 1934, l’économiste Henriette Roussel, qui est parfaitement informée de la situation, affirme qu’en agissant de la sorte, la France honore « ses devoirs » envers les races noires qu’elle contribue à civiliser en les arrachant à leur primitivité. Plus encore, cette auteure précise que le travail obligatoire n’est pas une « iniquité » dès lors qu’il est soigneusement encadré, motivé par des considérations d’intérêt général, et conçu comme une « forme transitoire et éducative » adaptée à la mentalité fruste des « indigènes ». Admirable supplément d’âme, en effet.

Quelle est l’entreprise chargée de ces travaux ? La Société de construction des Batignolles, en vertu d’une convention signée le 23 juillet 1922 avec les pouvoirs publics du Congo français. Bien connue en métropole et dans certaines colonies, cette société a déjà à son actif le chemin de fer réalisé entre Bône et Guelma en Algérie (1876) et celui entre Dakar et Saint-Louis du Sénégal (1880). Plus tard, elle a obtenu des contrats majeurs dans plusieurs territoires de l’empire où elle s’est vue confier l’édification de nombreuses infrastructures portuaires à Tamatave (1929-1936), Abidjan (1929-1938) et Djibouti (1929-1938), notamment.

Au Congo français, elle emploie des « indigènes » soumis au travail forcé et souvent requis dans des régions très éloignées pour pallier l’insuffisance de la main-d’œuvre locale. Regroupés près de Brazzaville, après avoir franchi parfois près de deux mille kilomètres dans des conditions matérielles et sanitaires désastreuses, les « Noirs » sont ensuite regroupés dans des « camps ferroviaires » situés près du chantier. Des « documents officiels » révèlent que des « dizaines de milliers de Saras », par exemple, ont été recrutés de force au Tchad, puis acheminés à pied et en chalands sur les lieux de travail. Les épreuves d’un tel périple, marqué par la fatigue et la sous-alimentation, jointes à des travaux extrêmement durs ont eu des conséquences dramatiques.

En 1929, le célèbre journaliste Albert Londres soutient qu’un « détachement », venu de la région de « Gribingui », a perdu « soixante-quinze pour cent de son effectif » et celui de « Likouala-Mossaka, comprenant mille deux cent cinquante hommes, n’en vit revenir que quatre cent vingt-neuf ». Exagération liée à la volonté de susciter le scandale, comme certains contemporains l’ont affirmé pour défendre « cette grande réalisation » ? Nullement. En 1933, le lieutenant-colonel Muraz, du Corps de santé coloniale, dresse un bilan similaire qu’il attribue à « l’insuffisance de l’encadrement et à l’organisation déficiente des magasins de vivres ». Quant aux éléments rassemblés par la Commission de l’Algérie et des Colonies de la Chambre des députés publiés au Journal Officiel en 1928, ils établissent que la mortalité sur ce chantier s’est élevée à « 57% » des effectifs ! L’impéritie et le racisme des responsables, conjugués à des travaux harassants où l’emploi des « indigènes », surnommés « moteurs à banane », supplée l’absence notoire de moyens mécaniques, explique cette situation, selon Albert Londres.

Les faits dénoncés par ce journaliste étaient de notoriété publique. Dans son Voyage au Congo, adressé à Léon Blum, et publié par la NRF en 1927, André Gide avait lui aussi témoigné de la brutalité des grandes compagnies et de l'administration coloniale. Plus de vingt ans après, les morts du Congo-Océan étaient encore présents à la mémoire d'Aimé Césaire, quand il écrivit en 1950 le Discours sur le colonialisme en critiquant (déjà) ceux qui mettaient en avant le prétendu rôle positif de la colonisation : « On me lance à la tête des faits, des statistiques, des kilométrages de routes, de canaux, de chemins de fer. Moi, je parle de milliers d'hommes sacrifiés au Congo-Océan. Je parle de ceux qui, à l'heure où j'écris, sont en train de creuser le port d'Abidjan. Je parle de millions d'hommes arrachés à leurs dieux, à leur terre, à leurs habitudes, à leur vie, à la vie, à la danse, à la sagesse. »

Ce 25 mai 2013 est célébrée la Journée mondiale de l'Afrique. Cinquante ans jour pour jour après la signature des accords qui donnèrent naissance à l'Organisation de l'unité africaine (OUA), nous croyons nécessaire de poser la question des crimes coloniaux perpétrés dans le cadre de la colonisation française. Le cas emblématique du Congo-Océan mérite d'être examiné. Les travaux parlementaires des années 1920 sur cette affaire n'ayant pas abouti, nous demandons qu'une nouvelle commission d'enquête soit mise en place et que les autorités se saisissent de ce dossier. En effet, l'entreprise Spie-Batignolles, née de la fusion, en 1968, de la Société de construction des Batignolles et de la Société parisienne pour l’industrie électrique (Spie), existe toujours. Il faut qu’elle ouvre ses archives, que le public soit informé de son passé criminel et que justice soit faite. La question de l'esclavage dans les colonies d'Amérique a été posée le 10 mai dernier en des termes nouveaux, avec la plainte déposée par le Cran contre la Caisse des dépôts et consignations. Les travaux forcés imposés par la France dans ses possessions africaines au XIXe et au XXe siècle doivent être également abordés. Eux aussi méritent réparation.

Olivier Le Cour Grandmaison, universitaire, auteur d'un blog sur Mediapart
Louis-Georges Tin, président du Conseil représentatif des associations noires de France (Cran).
[/hide]


Une belle hécatombe juste pour ne pas avoir à utiliser la voie ferrée belge construite sur l'autre rive du fleuve 30 ans auparavant...
Avatar du membre
Jon Machin
Messages : 14021
Enregistré le : 31 août 2005 21:06
Localisation : Zoranie

Re: Politique et Actualités Internationales

#188 Message par Jon Machin »

Serhat a écrit :ça part en cacahuète à Istanbul

edit : il a pris cher :|
[video]http://www.youtube.com/watch?v=dixypDE2Jxw[/video]


#occupygezi

http://occupygezipics.tumblr.com/
http://9gag.com/gag/amXq5GV?ref=fb.s

ils font pas semblant en Turquie
Comme dirait l’autre, « ça durera ce que ça durera » mais comme disait ma grand-mère, « ce qui est pris n’est plus à prendre ».
Avatar du membre
Akage
Messages : 14519
Enregistré le : 31 août 2005 21:06
Localisation : Ultraland Moniquarchie

Re: Politique et Actualités Internationales

#189 Message par Akage »

Ah bah c'est autre chose quand c'est une vraie répression qui cogne sur un vrai peuple.


La manif pour tous de chiotte, c'est un truc de fiottes et de retraités.

Edit : bah je viens de voir un bon gros paquets de photos, et je m'en veux un peu d'avoir ironisé dans mon précédent message. C'est pas vraiment rigolo en fait.
Modifié en dernier par Akage le 01 juin 2013 17:12, modifié 1 fois.
Avatar du membre
Jon Machin
Messages : 14021
Enregistré le : 31 août 2005 21:06
Localisation : Zoranie

Re: Politique et Actualités Internationales

#190 Message par Jon Machin »

j’avoue que ce sont les gars de Boogie Balagan (en tournée actuellement en Turquie) qui m'ont envoyé ça qui m'a fait prendre conscience de l'importance et de la violence des émeutes

sans ça je ne sais pas si j'aurais jeté un coup d'oeil sur les sites que j'ai mentionnés plus haut , par ignorance certainement
Comme dirait l’autre, « ça durera ce que ça durera » mais comme disait ma grand-mère, « ce qui est pris n’est plus à prendre ».
Avatar du membre
Isaac
Messages : 15241
Enregistré le : 28 mars 2013 00:08

Re: Politique et Actualités Internationales

#191 Message par Isaac »

Madrid : des corps de femmes mortes jonchent les trottoirs de la ville.

[video]http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=U4aR23-1MPo[/video]

l'explication :
[hide]
Il y a peu, le décès d'un ouvrier d'une usine de textile au Bangladesh soulevait une fois de plus le délicat sujet du traitement des ouvriers dans les pays où la main d’œuvre n'est pas chère. Cet homme a on peut le dire été victime de la mode au sens littéral du terme.
Partant de ce terrible constat, l'artiste Espagnole Yolanda Dominguez a décidé de mettre en scène l'expression " Victime de la mode ", toujours de façon littérale mais cette fois-ci, version occidentalisée
[/hide]
J'ai goûté une mangue. En Colombie. Après une heure et demi de balade à cheval.
Avatar du membre
Isaac
Messages : 15241
Enregistré le : 28 mars 2013 00:08

Re: Politique et Actualités Internationales

#192 Message par Isaac »

J'ai goûté une mangue. En Colombie. Après une heure et demi de balade à cheval.
Avatar du membre
Xavi Jacob
Messages : 25122
Enregistré le : 26 juin 2008 21:46

Re: Politique et Actualités Internationales

#193 Message par Xavi Jacob »

C'est cool ça.
Kikapété de platine
Avatar du membre
Jon Machin
Messages : 14021
Enregistré le : 31 août 2005 21:06
Localisation : Zoranie

Re: Politique et Actualités Internationales

#194 Message par Jon Machin »

elle a voulu lui mettre carotte, il lui a mis une balle
Comme dirait l’autre, « ça durera ce que ça durera » mais comme disait ma grand-mère, « ce qui est pris n’est plus à prendre ».
Avatar du membre
Karibou
Messages : 16378
Enregistré le : 09 juil. 2007 11:54
Localisation : Paris
Contact :

Re: Politique et Actualités Internationales

#195 Message par Karibou »

Au Texas, un jury populaire à acquitté un homme qui s'est fait justice lui même après s'être fait spolié d'une somme de 150$.

La "justice" exercée par l'individu en question a consisté à abattre d'une balle dans la nuque une femme de 23 ans ayant accepté son argent contre la promesse d'un service sexuel qu'elle s'est refusée par la suite de délivrer sur la personne de notre justicier.

Donc au Texas il n'y a pas de loi stipulant qu'il est légitime de tuer une travailleuse du sexe qui tirerait au flan, il y a un jury populaire constitué sans doute par des ayatollah de la liberté individuelle qui est prêt à renier tous les principes humanitaires de base pour consacrer des valeurs de cow boy à la con qui n'ont rien à voir avec la notion de justice au sens moral du terme.

C'est différent.
« Les capitalistes nous vendront la corde avec laquelle nous les pendrons. »
Влади́мир Ильи́ч Улья́нов
This is such a mind fuck.
Répondre