Mistrzostwa Europy 2012
-
jesperolsen
- Messages : 8493
- Enregistré le : 31 août 2005 21:06
Re: Mistrzostwa Europy 2012
Certains espoirs devraient être rapidement intégrés. Il semble que pour le coup la mentalité des joueurs nés en 1990-1991 soit meilleure et leur talent au moins comparable au même âge que les 87 (Varane, Griezmann, Lacazette, Brahimi, Corchia ...). Et ils ont déjà obtenu des résultats ensemble, chose que la génération 87 n'a jamais effectué.
Re: Mistrzostwa Europy 2012
graham a écrit :Molko a écrit :Cannavaro a écrit :Une équipe de base EdF sans Benzema me semble être une balle que l'on se plante dans le ...pied
Ce n'est pas un leader - point barre tant pis
En même temps, Benzema, il va aussi être temps de le descendre de son piédestal. Ses stats ne sont pas exceptionnelles (il pense lui-même n'être pas si loin de Messi ou Ronaldo et vise le ballon d'or) et son apport réel est à nuancer. Il décroche tout le temps, n'a pas de présence devant le but, n'est pas un leader... bref, j'avais trouvé très bien de s'en passer en 2010 et mon avis à son sujet de change pas. Qu'il ait du talent, c'est indiscutable, qu'il n'en fasse jamais profiter l'Equipe de France l'est tout autant.
Je ne suis pas certain qu'on perde beaucoup à s'en passer. Comme pour les 3 autres de 87 d'ailleurs.
Je trouve dommage que Blanc n'ait pas remplacé Benzema par Giroud. Rien que sur les coups de pied arrêtés, il aurait été plus utile.
Dans tous les cas, Giroud pourrait servir de point d'ancrage.
ampli-reglage de la vis de tension de surface de la grille d'une anode comme la phase bias, obligé en tension tout autant que comme mécaniques de transport-déroulement de bande
Re: Mistrzostwa Europy 2012
Benoit Cauet a écrit :Pour moi, l'énorme différence entre la France et les autres, c'est l'attitude lorsqu'on a pas le ballon. Espagne ou pas, le pressing est vraiment très léger. Sur le dernier match, le nombre de passes entre espagnols quasi arrêtés dans le rond central avec Benzema à 5 ou 6 metres mais qui ne fait même pas semblant d'y aller a été incroyable.
Et le pire, c'est qu'à la fin, quand il obtient une touche au milieu de terrain, le même Benzema regarde Ribery et lui lance un clin d'oeil, genre "T'as vu, je gère."
Sachant qu'on était sensés les contrer, bazarder le pressing et les laisser relancer comme ils voulaient étaient le pire truc à faire.
Hier, sur les passes en retrait des anglais à leur gardien, Balotelli ou Cassano y allaient systématiquement. Pareil sur les ballons perdus, j'ai été très étonné de voir Balotelli autant travailler pour faire chier les relances anglaises ou suivre son anglais jusque dans les 30 mètres. Moi qui ne voit pas un match de ce type dans l'année, je me dis qu'il doit être sacrément con pour trainer une réputation pareille, je le trouve très utile à son équipe.C'est d'ailleurs curieux que le foot français privilégie toujours les dribbleurs aux passeurs. Pourtant, être capable de donner le bon ballon au bon moment, ce n'est pas si fréquent.
Pourtant on a des joueurs dans ce profil-là, même s'ils ne sont pas des monstres : Cabaye, Martin, Amalfitano, Bodmer...
Bodmer est dans mon équipe-type-de-si-j'étais-sélectionneur depuis son arrivée au PSG.
Sur la séquence des matches de préparation et l'Euro, je garde Ribery, il a fait des trucs pas mal, en particulier dans le secteur que j'aime bien; pressing et travail sans ballon. Je pense que bien encadré, ce type est intéressant pour l'EDF.
Benzema, à voir. Il est en tous cas grand temps de lancer Giroud, au pire l'autre sera vexé et conviendra enfin à se bouger le derche.
Derrière Debuchy et Clichy ont gagné leurs places, Mexes et Rami ont perdu les leurs. Je lance Koscielny et Mapou, avec un superviseur attitré à Udine pour suivre Heurtaux. Après tout les allemands et les italiens tiennent bon avec des types sortis du fin fond de leur championnat, pourquoi pas nous.
Lloris - Debuchy - Mapou - Koscielny - Cabaye - Bodmer - Ribery - Giroud
Ca fait une base de 8 joueurs, c'est déja pas mal. Les italiens sont repartis en 2010 avec moins que ça, pour un résultat très joli à regarder.
Bref le changement, c'est maintenant.
C'est ce que je disais quelques pages avant, j'avais pas mis Bodmer mais j'avais osé Benzema, bref c'est évident pour nous, alors pour un sélectioneur ça devrait être simple.
-
Benoit Cauet
- Messages : 7634
- Enregistré le : 31 août 2005 21:06
Re: Mistrzostwa Europy 2012
Au dela des joueurs, j'espère surtout qu'ils vont s'atteler à changer deux trucs:
1- Nous sommes tellement terrorisés par les trous entre nos bonnes générations (après-Platini, après-Zidane), que nous sommes systématiquement en recherche de solutions pour remplacer ce qu'on n'a pas, au lieu d'utiliser ce qu'on a sous la main.
Genre "L'Equipe de France doit jouer avec un 10."
Et vlam, tous les milieux offensifs un peu technique sont convoqués. De Dalmat à Martin, tous ont été le nouveau 10 qu'à fait 5 matches avant de crever. Pendant ce temps là, Evra fait une carrière complète sans que ça choque la DTN. Alors qu'il y avait certainement autre chose à faire avec des joueurs comme Bodmer, Mavuba, Balmont (après tout, y'avait bien Diarra cette année), et toute une palanquée de joueurs très bons mais jamais appelés parceque "pas dans le moule".
2- "Certain n'ont pas su dépasser leur fonction." La presse et les fans avaient l'air heureux comme tout quand on a commencé à leur servir cette soupe, un peu comme quand l'UMP nous balance les éléments de langage, ça fait genre "z'avez vu la com les enfants? Alors imaginez le reste!".
L'EDF est la seule équipe du monde où les types ont une fonction. Karim, tu marque les buts, oublies ces conneries de pressing et de replacement, d'façons personne t'en voudra, on a une génération de merde derrière (logique, hein.)
Il nous faut 1 milieu relayeur, et 1 récupérateur. Mais attention, hein, on n'inverse pas les rôles, que je ne vois pas le relayeur tacler ou disputer un ballon de la tête! On fait ça dans l'ordre, Alou récupère, et Yoan relaye, sinon ça marche pas.
Faut croire que c'est bien rentré dans la tête de nos p'tits gars, paceque putain, les mecs font chacun leur tambouille dans leur coin.
En réalité ça doit faire 20 ans que tout ça a explosé partout en europe (et même dans nos clubs), j'ai le souvenir de l'épopée de la Juve en ... 96? 97? où Del Piero était au marquage des attaquants adverses sur les corners, et ne retournait se placer dans "sa" zone qu'au temps de jeu suivant. Nous, jamais, quand Menez n'a pas de solutions et doit repiquer dans l'axe, le type qu'il percute et lui fait perdre le ballon n'est pas un défenseur adverse, mais Nasri qui regarde l'action dans sa position de "10 qui va aiguiller admirablement le jeu".
Corolaire de tout ça, comme le nez au milieu de la figure sur notre Euro, l'EDF est la dernière équipe a jouer étirée sur 80m.
Les autres équipes sont massives sur 30m, nous on a des gars un peu partout sur la pelouse, chacun fait son fricot (Repiquer dans l'axe? Moi? Mais je suis ailier de débordement chef!) et les espagnols font tourner la balle devant 6 de nos joueurs pendant que les 4 autres se tiennent prêts pour le contre assassin.
Je suis sûr que tu fais faire 15 jours de Clairefontaine à Xavi-Iniesta, tu te retrouve avec Proment-Raineau.
Bref:
- Vahid sélectionneur.
- Kasparov DTN.
- Clairefontaine déménagé à Mourmelon.
- Plus de matches au Stade de France.
- Interdiction aux joueurs de parler à la presse.
2014 on est en 1/4.
2016 on gagne.
1- Nous sommes tellement terrorisés par les trous entre nos bonnes générations (après-Platini, après-Zidane), que nous sommes systématiquement en recherche de solutions pour remplacer ce qu'on n'a pas, au lieu d'utiliser ce qu'on a sous la main.
Genre "L'Equipe de France doit jouer avec un 10."
Et vlam, tous les milieux offensifs un peu technique sont convoqués. De Dalmat à Martin, tous ont été le nouveau 10 qu'à fait 5 matches avant de crever. Pendant ce temps là, Evra fait une carrière complète sans que ça choque la DTN. Alors qu'il y avait certainement autre chose à faire avec des joueurs comme Bodmer, Mavuba, Balmont (après tout, y'avait bien Diarra cette année), et toute une palanquée de joueurs très bons mais jamais appelés parceque "pas dans le moule".
2- "Certain n'ont pas su dépasser leur fonction." La presse et les fans avaient l'air heureux comme tout quand on a commencé à leur servir cette soupe, un peu comme quand l'UMP nous balance les éléments de langage, ça fait genre "z'avez vu la com les enfants? Alors imaginez le reste!".
L'EDF est la seule équipe du monde où les types ont une fonction. Karim, tu marque les buts, oublies ces conneries de pressing et de replacement, d'façons personne t'en voudra, on a une génération de merde derrière (logique, hein.)
Il nous faut 1 milieu relayeur, et 1 récupérateur. Mais attention, hein, on n'inverse pas les rôles, que je ne vois pas le relayeur tacler ou disputer un ballon de la tête! On fait ça dans l'ordre, Alou récupère, et Yoan relaye, sinon ça marche pas.
Faut croire que c'est bien rentré dans la tête de nos p'tits gars, paceque putain, les mecs font chacun leur tambouille dans leur coin.
En réalité ça doit faire 20 ans que tout ça a explosé partout en europe (et même dans nos clubs), j'ai le souvenir de l'épopée de la Juve en ... 96? 97? où Del Piero était au marquage des attaquants adverses sur les corners, et ne retournait se placer dans "sa" zone qu'au temps de jeu suivant. Nous, jamais, quand Menez n'a pas de solutions et doit repiquer dans l'axe, le type qu'il percute et lui fait perdre le ballon n'est pas un défenseur adverse, mais Nasri qui regarde l'action dans sa position de "10 qui va aiguiller admirablement le jeu".
Corolaire de tout ça, comme le nez au milieu de la figure sur notre Euro, l'EDF est la dernière équipe a jouer étirée sur 80m.
Les autres équipes sont massives sur 30m, nous on a des gars un peu partout sur la pelouse, chacun fait son fricot (Repiquer dans l'axe? Moi? Mais je suis ailier de débordement chef!) et les espagnols font tourner la balle devant 6 de nos joueurs pendant que les 4 autres se tiennent prêts pour le contre assassin.
Je suis sûr que tu fais faire 15 jours de Clairefontaine à Xavi-Iniesta, tu te retrouve avec Proment-Raineau.
Bref:
- Vahid sélectionneur.
- Kasparov DTN.
- Clairefontaine déménagé à Mourmelon.
- Plus de matches au Stade de France.
- Interdiction aux joueurs de parler à la presse.
2014 on est en 1/4.
2016 on gagne.
-
Benoit Cauet
- Messages : 7634
- Enregistré le : 31 août 2005 21:06
Re: Mistrzostwa Europy 2012
Ah ouai, et plus de primes jusqu'à nouvel avis.
(j'aime bien être chef finalement)
(j'aime bien être chef finalement)
Re: Mistrzostwa Europy 2012
Euro 2012: quand Nasri et Ménez font la foire avant Espagne-France
L'équipe de France est encore bien loin d'avoir tourné la page de Knysna, comme tend à le prouver la désinvolture dont ont fait preuve Samir Nasri et Jérémy Ménez à quelques heures d'un quart de finale de l'Euro contre l'Espagne.
"C'est la merde." Le constat est signé Alain Boghossian, l'adjoint du sélectionneur Laurent Blanc, quelques heures avant la défaite (0-2) de l'équipe de France contre l'Espagne en quart de finale de l'Euro 2012. Sur laquelle le quotidien Libération, dans son édition de ce lundi, ouvre de nouvelles perspectives à travers le témoignage de son envoyé spécial Grégory Schneider, présent dans les tribunes de la Dombass Arena de Donetsk au moment de la préparation du match, samedi en fin d'après-midi. Une "kermesse", selon ses propres termes, qui permet de mieux comprendre, après notre décryptage de dimanche, le caractère inéluctable de l'élimination qui allait suivre.
Cela commence donc aux alentours de 18h45. Les joueurs se plient alors à la traditionnelle "reconnaissance du terrain", consistant à prendre ses marques sur la pelouse en y cherchant des premiers repères en vue de la rencontre. Pelouse que les Bleus connaissent bien, pour y avoir déjà disputé deux de leurs trois premiers matchs, ce qui ne suffit cependant pas à expliquer la suite des évènements. Le journaliste constate ainsi en premier lieu un fait singulier à l'échelle des us et coutumes du football professionnel : les onze titulaires s'abstiennent, laissant les seuls remplaçants "déambuler".
Comptes
Et de fait, la scène qu'il décrit ressemble peu à l'avant-match d'un quart de finale de championnat d'Europe : on y voit pêle-mêle Blaise Matuidi faire des photos avec sa famille, Jérémy Ménez débarquer en claquettes, écouteurs dans les oreilles et lecteur mp3 à la main, avant de s'allonger sur un banc de touche, ou encore Hatem Ben Arfa bavarder une longue demi-heure avec son agent, assis en bas d'une tribune, sous le regard effaré de Marino Faccioli, directeur administratif de l'équipe de France. Plus loin, c'est un échange très vif entre Samir Nasri et Alain Boghossian que l'on devine. Selon Grégory Schneider, le milieu de Manchester City réclame alors des comptes à l'adjoint du coach au sujet de sa non-titularisation.
Le "C'est la merde" viendra quelques minutes plus tard, entre la fin de ladite reconnaissance et le début de l'échauffement en compagnie des titulaires. Au bout d'une petit heure, tout ce petit monde déboule donc sur le pré en tenue, à l'exception de deux retardataires : Samir Nasri et Jérémy Ménez. Lesquels continueront d'ainsi traîner la patte au moment de "s'entraîner" avec les autres remplaçants, enchaînant surtout les fous rires et les pitreries. Dont celle-ci, relatée par un reporter du Parisien : "Ménez court vers le ballon en mouvement et essaie de se stabiliser à pieds joints dessus, tout en effectuant un salut militaire." Ce qui lui vaudra d'ailleurs de se tordre la cheville...
Statut
Les deux joyeux drilles, eux mêmes hilares, s'offrent ensuite une petite séance de grosses frappes, toujours isolés à 20 bons mètres de leurs coéquipiers "autrement concentrés", le tout sous l'oeil attentif d'une nuée de caméras, appareils photo et autres smartphones. Ce qui fait écrire au journaliste de Libération : "On n'y comprend d'abord rien. Puis on a pigé d'un coup : pour avoir mal pris leur mise sur le banc, Nasri et Ménez s'offrent alors une petite provocation en mondovision."
On se souvient alors de l'attitude de Jérémy Ménez durant le match : des dribbles ratés, un "vaffanculo" à destination de l'arbitre italien, et un "ferme ta bouche" mimé de la main à son capitaine Hugo Lloris, qui lui demandait de rester au marquage de son adversaire direct. Puis de celle de Samir Nasri en zone mixte. Comme si les deux hommes revendiquaient ainsi un statut que leurs pairs ne voulaient pas leur reconnaître. Une attitude préjudiciable au groupe tout entier, staff inclus. Car, comme le rappelle Raymond Domenech, dans sa chronique publiée ce lundi dans le quotidien Ouest-France : "Les remplaçants sont les maçons d'un groupe. Soit ils consolident l'équipe, soit ils la détruisent." Le bonhomme parle en connaissance de cause.
L'équipe de France est encore bien loin d'avoir tourné la page de Knysna, comme tend à le prouver la désinvolture dont ont fait preuve Samir Nasri et Jérémy Ménez à quelques heures d'un quart de finale de l'Euro contre l'Espagne.
"C'est la merde." Le constat est signé Alain Boghossian, l'adjoint du sélectionneur Laurent Blanc, quelques heures avant la défaite (0-2) de l'équipe de France contre l'Espagne en quart de finale de l'Euro 2012. Sur laquelle le quotidien Libération, dans son édition de ce lundi, ouvre de nouvelles perspectives à travers le témoignage de son envoyé spécial Grégory Schneider, présent dans les tribunes de la Dombass Arena de Donetsk au moment de la préparation du match, samedi en fin d'après-midi. Une "kermesse", selon ses propres termes, qui permet de mieux comprendre, après notre décryptage de dimanche, le caractère inéluctable de l'élimination qui allait suivre.
Cela commence donc aux alentours de 18h45. Les joueurs se plient alors à la traditionnelle "reconnaissance du terrain", consistant à prendre ses marques sur la pelouse en y cherchant des premiers repères en vue de la rencontre. Pelouse que les Bleus connaissent bien, pour y avoir déjà disputé deux de leurs trois premiers matchs, ce qui ne suffit cependant pas à expliquer la suite des évènements. Le journaliste constate ainsi en premier lieu un fait singulier à l'échelle des us et coutumes du football professionnel : les onze titulaires s'abstiennent, laissant les seuls remplaçants "déambuler".
Comptes
Et de fait, la scène qu'il décrit ressemble peu à l'avant-match d'un quart de finale de championnat d'Europe : on y voit pêle-mêle Blaise Matuidi faire des photos avec sa famille, Jérémy Ménez débarquer en claquettes, écouteurs dans les oreilles et lecteur mp3 à la main, avant de s'allonger sur un banc de touche, ou encore Hatem Ben Arfa bavarder une longue demi-heure avec son agent, assis en bas d'une tribune, sous le regard effaré de Marino Faccioli, directeur administratif de l'équipe de France. Plus loin, c'est un échange très vif entre Samir Nasri et Alain Boghossian que l'on devine. Selon Grégory Schneider, le milieu de Manchester City réclame alors des comptes à l'adjoint du coach au sujet de sa non-titularisation.
Le "C'est la merde" viendra quelques minutes plus tard, entre la fin de ladite reconnaissance et le début de l'échauffement en compagnie des titulaires. Au bout d'une petit heure, tout ce petit monde déboule donc sur le pré en tenue, à l'exception de deux retardataires : Samir Nasri et Jérémy Ménez. Lesquels continueront d'ainsi traîner la patte au moment de "s'entraîner" avec les autres remplaçants, enchaînant surtout les fous rires et les pitreries. Dont celle-ci, relatée par un reporter du Parisien : "Ménez court vers le ballon en mouvement et essaie de se stabiliser à pieds joints dessus, tout en effectuant un salut militaire." Ce qui lui vaudra d'ailleurs de se tordre la cheville...
Statut
Les deux joyeux drilles, eux mêmes hilares, s'offrent ensuite une petite séance de grosses frappes, toujours isolés à 20 bons mètres de leurs coéquipiers "autrement concentrés", le tout sous l'oeil attentif d'une nuée de caméras, appareils photo et autres smartphones. Ce qui fait écrire au journaliste de Libération : "On n'y comprend d'abord rien. Puis on a pigé d'un coup : pour avoir mal pris leur mise sur le banc, Nasri et Ménez s'offrent alors une petite provocation en mondovision."
On se souvient alors de l'attitude de Jérémy Ménez durant le match : des dribbles ratés, un "vaffanculo" à destination de l'arbitre italien, et un "ferme ta bouche" mimé de la main à son capitaine Hugo Lloris, qui lui demandait de rester au marquage de son adversaire direct. Puis de celle de Samir Nasri en zone mixte. Comme si les deux hommes revendiquaient ainsi un statut que leurs pairs ne voulaient pas leur reconnaître. Une attitude préjudiciable au groupe tout entier, staff inclus. Car, comme le rappelle Raymond Domenech, dans sa chronique publiée ce lundi dans le quotidien Ouest-France : "Les remplaçants sont les maçons d'un groupe. Soit ils consolident l'équipe, soit ils la détruisent." Le bonhomme parle en connaissance de cause.
Re: Mistrzostwa Europy 2012
On dira ce qu'on veut, y'aurait pas eu ça avec Bozieux.
Tel est mon bon plaisir.
-
bigdudu
- Messages : 58707
- Enregistré le : 31 août 2005 21:06
- Localisation : La Forêt-Fouesnant, Mecque des navigateurs.
Re: Mistrzostwa Europy 2012
Vivement qu'il retrouve son niveau celui-là et qu'on ait un vrai meneur de jeu pas malpoli.
Re: Mistrzostwa Europy 2012
C'est beau. Grâce à la génération 87 et à ses 3 pères spirituels, Anelka, Evra et Ribery, on a tous les deux ans de quoi s'amuser en lisant les journaux français. Qui eux ont de quoi faire monter le tirage.
Mais effectivement, + 1 Gourcuff. Et vite virer les blaireaux de l'équipe avant qu'ils ne polluent les mecs pas encore trop touchés.
Et je me demande de nouveau tout à coup, alors que je ne le pensais plus depuis un bon moment, si Blanc a vraiment la fermeté (Et la liberté) nécessaire pour gérer ce tas de ptits merdeux.
Mais effectivement, + 1 Gourcuff. Et vite virer les blaireaux de l'équipe avant qu'ils ne polluent les mecs pas encore trop touchés.
Et je me demande de nouveau tout à coup, alors que je ne le pensais plus depuis un bon moment, si Blanc a vraiment la fermeté (Et la liberté) nécessaire pour gérer ce tas de ptits merdeux.
Re: Mistrzostwa Europy 2012
Et puis a-t-on vraiment mieux sous le manteau?
Si c'est pour pas se qualifier en 2014 et foutre que dalle en 2016...
OK on aura peut-être des gendres idéaux mais quel résultat?
Je dis ça mais en fait je n'en ai aucune idée!
Si c'est pour pas se qualifier en 2014 et foutre que dalle en 2016...
OK on aura peut-être des gendres idéaux mais quel résultat?
Je dis ça mais en fait je n'en ai aucune idée!
Re: Mistrzostwa Europy 2012
il y a peut être des éléments de réponse en allant chercher des infos chez barnes l'agent de joueur et de Laurent Blanc
Quand ça chie, on n'est pas beaucoup dans le maquis
Re: Mistrzostwa Europy 2012
Mais virez moi tout ca !
Plein le cul d'entendre parler de la génération 87 ou encore de "France 98".
J'aime bien Blanc, coach, mais bon, faut du neuf dans cette équipe. Que ce soit le staff complet et la plupart des joueurs aussi.
Je préférais voir des joueurs dit moins talentueux mais des mecs qui chialeraient dès qu'ils recevraient une convoc en équipe de France.
Faut une cassure nette avec le passé et repartir de zéro, quitte à passer à côté du prochain mondial.
Plein le cul d'entendre parler de la génération 87 ou encore de "France 98".
J'aime bien Blanc, coach, mais bon, faut du neuf dans cette équipe. Que ce soit le staff complet et la plupart des joueurs aussi.
Je préférais voir des joueurs dit moins talentueux mais des mecs qui chialeraient dès qu'ils recevraient une convoc en équipe de France.
Faut une cassure nette avec le passé et repartir de zéro, quitte à passer à côté du prochain mondial.
« Vous savez, il faut faire avec, l'arbitrage est toujours ce qu'il est : en l'occurrence, mauvais » Seb. Mazure
Re: Mistrzostwa Europy 2012
knais a écrit :Mais virez moi tout ca !
Plein le cul d'entendre parler de la génération 87 ou encore de "France 98".
J'aime bien Blanc, coach, mais bon, faut du neuf dans cette équipe. Que ce soit le staff complet et la plupart des joueurs aussi.
Je préférais voir des joueurs dit moins talentueux mais des mecs qui chialeraient dès qu'ils recevraient une convoc en équipe de France.
Faut une cassure nette avec le passé et repartir de zéro, quitte à passer à côté du prochain mondial.
knais fan de valbuena
http://www.wat.tv/video/larmes-mathieu-valbuena-2q4pt_2exyh_.html
Re: Mistrzostwa Europy 2012
boulle a écrit :Euro 2012: quand Nasri et Ménez font la foire avant Espagne-France
L'équipe de France est encore bien loin d'avoir tourné la page de Knysna, comme tend à le prouver la désinvolture dont ont fait preuve Samir Nasri et Jérémy Ménez à quelques heures d'un quart de finale de l'Euro contre l'Espagne.
"C'est la merde." Le constat est signé Alain Boghossian, l'adjoint du sélectionneur Laurent Blanc, quelques heures avant la défaite (0-2) de l'équipe de France contre l'Espagne en quart de finale de l'Euro 2012. Sur laquelle le quotidien Libération, dans son édition de ce lundi, ouvre de nouvelles perspectives à travers le témoignage de son envoyé spécial Grégory Schneider, présent dans les tribunes de la Dombass Arena de Donetsk au moment de la préparation du match, samedi en fin d'après-midi. Une "kermesse", selon ses propres termes, qui permet de mieux comprendre, après notre décryptage de dimanche, le caractère inéluctable de l'élimination qui allait suivre.
Cela commence donc aux alentours de 18h45. Les joueurs se plient alors à la traditionnelle "reconnaissance du terrain", consistant à prendre ses marques sur la pelouse en y cherchant des premiers repères en vue de la rencontre. Pelouse que les Bleus connaissent bien, pour y avoir déjà disputé deux de leurs trois premiers matchs, ce qui ne suffit cependant pas à expliquer la suite des évènements. Le journaliste constate ainsi en premier lieu un fait singulier à l'échelle des us et coutumes du football professionnel : les onze titulaires s'abstiennent, laissant les seuls remplaçants "déambuler".
Comptes
Et de fait, la scène qu'il décrit ressemble peu à l'avant-match d'un quart de finale de championnat d'Europe : on y voit pêle-mêle Blaise Matuidi faire des photos avec sa famille, Jérémy Ménez débarquer en claquettes, écouteurs dans les oreilles et lecteur mp3 à la main, avant de s'allonger sur un banc de touche, ou encore Hatem Ben Arfa bavarder une longue demi-heure avec son agent, assis en bas d'une tribune, sous le regard effaré de Marino Faccioli, directeur administratif de l'équipe de France. Plus loin, c'est un échange très vif entre Samir Nasri et Alain Boghossian que l'on devine. Selon Grégory Schneider, le milieu de Manchester City réclame alors des comptes à l'adjoint du coach au sujet de sa non-titularisation.
Le "C'est la merde" viendra quelques minutes plus tard, entre la fin de ladite reconnaissance et le début de l'échauffement en compagnie des titulaires. Au bout d'une petit heure, tout ce petit monde déboule donc sur le pré en tenue, à l'exception de deux retardataires : Samir Nasri et Jérémy Ménez. Lesquels continueront d'ainsi traîner la patte au moment de "s'entraîner" avec les autres remplaçants, enchaînant surtout les fous rires et les pitreries. Dont celle-ci, relatée par un reporter du Parisien : "Ménez court vers le ballon en mouvement et essaie de se stabiliser à pieds joints dessus, tout en effectuant un salut militaire." Ce qui lui vaudra d'ailleurs de se tordre la cheville...
Statut
Les deux joyeux drilles, eux mêmes hilares, s'offrent ensuite une petite séance de grosses frappes, toujours isolés à 20 bons mètres de leurs coéquipiers "autrement concentrés", le tout sous l'oeil attentif d'une nuée de caméras, appareils photo et autres smartphones. Ce qui fait écrire au journaliste de Libération : "On n'y comprend d'abord rien. Puis on a pigé d'un coup : pour avoir mal pris leur mise sur le banc, Nasri et Ménez s'offrent alors une petite provocation en mondovision."
On se souvient alors de l'attitude de Jérémy Ménez durant le match : des dribbles ratés, un "vaffanculo" à destination de l'arbitre italien, et un "ferme ta bouche" mimé de la main à son capitaine Hugo Lloris, qui lui demandait de rester au marquage de son adversaire direct. Puis de celle de Samir Nasri en zone mixte. Comme si les deux hommes revendiquaient ainsi un statut que leurs pairs ne voulaient pas leur reconnaître. Une attitude préjudiciable au groupe tout entier, staff inclus. Car, comme le rappelle Raymond Domenech, dans sa chronique publiée ce lundi dans le quotidien Ouest-France : "Les remplaçants sont les maçons d'un groupe. Soit ils consolident l'équipe, soit ils la détruisent." Le bonhomme parle en connaissance de cause.
I just can't believe it ...
