Pour ceux que ça intéresse, voici le nouveau visage du barbare le plus connu de toute la cimmerie.
Bref, Conan dont le tournage, sur un script bien bidon, commence bientôt.
Et le dernier film des frères Coen A serious man est à voir, je le place dans le top 5 de leur filmographie personnellement.
A la fin du générique ils précisent en ultime bafouille que "no jew has been harmed during the shooting of this film".
« Les capitalistes nous vendront la corde avec laquelle nous les pendrons. »
Влади́мир Ильи́ч Улья́нов This is such a mind fuck.
Premier film regardé : Equilibrium (2002) avec Christian Bale et un noir pour héros. Apparitions de Dominic Purcell (Prison Break), Sean Bean (le méchant double 00 dans Goldeneye), William Fichtner (plein de trucs).
Après une troisième guerre mondiale, une société totalitaire appelée Libria empêche les gens d'avoir des sentiments à l'aide d'une pillule. Tous les contrevenants sont brûlés (ça c'est classe) ou tués sans procès. Le film est mauvais, faut bien le dire, l'affiche est ignoble, mais y'a pas mal d'images qui valent le coup d'oeil.
Deuxième film en cours de visionnage :
Neuilly-sa-Mère, je suis qu'à la moitié du film, c'est vraiment marrant, pas mal joué, j'espère que l'autre moitié sera pareille.
De rien, mes chroniques cinéma sont d'une rare beauté.
I never forget a number. Names? In one ear and out the other. Places? Nope. Faces? That's rich. But, numbers? I have a gift. I guess that's why I'm an accountant.
Oui,equilibrium est une espèce de mixe entre matrix (il en a l'esthétisme) et un bouquin d'anticipation (1984).
Le film est tout pourri... J'ai même du me repasser la fin, car je m'étais réveillé au générique.
Il y a un film excellent à aller voir en ce moment c'est Mother un film coréen de Joon-ho Bong (le réal juste hyper doué de Memories of Murder et de The Host), un putain de super bon film vous pouvez me croire.
Par contre Gainsbourg c'est vraiment pas terrible et In the air avec Clooney c'est encore pire puisque c'est nul long et chiant.
« Les capitalistes nous vendront la corde avec laquelle nous les pendrons. »
Влади́мир Ильи́ч Улья́нов This is such a mind fuck.
Ai vuLes chats Persans. Bien.
Très beaux et bons acteurs parce que jouant quasiment leur propre rôles.
Un film sur la jeunesse musicale Iranienne, sur la jeunesse, sur la musique, sur l'Iran.
Touchant et sincère.
Touchant parce que c'est plein de vie malgré tout et sincère parce qu'il y a plein de maladresses qui rappellent que, malgré tout, Nous Sommes.
Tous ensemble ou seuls.
Je m'attendais évidemment au torrent de clichés habituels:
manichéisme, l'histoire d'amour, le combat final contre le dernier boss, le sauvetage in extremis du héros....là dessus, pas de soucis, on est servis.
Mais je m'attendais aussi à avoir autre chose, au minimum des effets visuels dignes d'intérêt. Eh bien je suis déçu. Pas le moindre stremon qui sort de l'écran pour me sauter à la gueule en 3D, juste quelques esprits de la foret à 2 balles qui virevoltent dans la salle...
Au final on se retrouve avec un banal film d'aventure / action, long et ennuyeux, dont le seul intérêt réside dans la beauté des décors. Quel gâchis...
Dac avec Will, j'ai adoré les chats persans.
En revanche, pas d'ac avec Kariboule, j'ai vraiment énormément aimé Gainsbourg, j'avais pas envie que ça se termine.
Je ne vais pas me lancer dans une analyse cinéphile, mais entre la nostalgie (camarade) d'une forme d'impertinence, la mise en exergue d'un personnage foutrement anticonformiste (pour ne pas dire nihiliste, auto destructeur tout ça) que pour les partis pris cinématographiques, bah ça vaut le coup. ça raconte le personnage sans tomber dans le biopic, mais comme un conte où le héros serait un type qu'a existé.
Puis merde, les acteurs sont sublimes, Casta est fabuleuse, ce serait bien qu'on lui file autre chose qu'Astérix à jouer.
Sous l’Iris, sous la peau
Sous les ongles et dans l’étau
Fabuleuse ? Bien maquillée et imitant l'accent de Bardot oui mais fabuleuse c'est un peu trop par contre je suis d'accord pour dire que Bardot est le meilleur des persos féminins du film, d'ailleurs pour moi c'est tout le problème, la place trop importante des relations de Gainsbourg avec les femmes et leur traitement paradoxalement anecdotique en terme d'ecriture.
Ça donne lieu à des scènes intimistes mal écrites et mal jouées alors que tout ce qui concerne Gainsbourg lui même est approfondi et bien amené (il a même droit à une sorte de jiminy Criquet trash pour enfoncer le clou), les femmes sont des esquisses qui correspondent trait pour trait à leur caricature médiatique, elle passent et jacassent en plombant le film sous leur nombre. Au lieu d'être bien écrites elles parasitent la relation du spectateur avec un Gainsbourg qui amène plutôt bien les choses que tu as enuméré.
Pour moi c'est raté pas parce que c'est nul mais parce que c'est gâché, il faut que sfar mette son ecriture au service de plus d'un personnage.
« Les capitalistes nous vendront la corde avec laquelle nous les pendrons. »
Влади́мир Ильи́ч Улья́нов This is such a mind fuck.
Pour Casta, comme pour les autres, ça ne s'arrête pas à une imitation. Quand tu vois la fraicheur de Casta dans ses scènes et ce qu'est Bardot aujourd'hui, franchement chapeau à elle. Puis BB, même si c'est pas facile d'être la femme la plus désirée du monde, on doit quand même reconnaître que dès qu'elle a su qu'elle était BB, elle s'est attachée à avoir l'intellect d'un mérou. Je trouve que sans caricature, Casta amène une fragilité et une humanité pas évidente à trouver. Quant aux autres, Lucy Gordon ne ressemblait pas à Jane, Mouglalis ne ressemble pas à Gréco, et pourtant, on fantasme avec la caméra et le point de vue sur Emolsnino sur ce que ces femmes ont apporté à Gainsbourg, réputé plus comme pygmalion que comme apprenant.
D'ailleurs, là vient mon second désaccord, le point de vue de Sfar, discutable comme tout choix est le suivant: la revanche d'un petit gamin à tête de choux et portant l'étoile jaune qui va séduire un public et des femmes. En ça, je trouve que les persos féminins, même s'ils ne sont pas turbo creusés sont quand même hyper différents, apportent des éclairages nouveaux à la fable de ce type moche, déglingué et insoumis. Moi je l'ai pris comme un conte, avec en prime les effluves d'une époque. Ses parents sont d'ailleurs supers aussi et je te jure que la scène des cornichons avec Casta est quelque chose qui existe (qui a existé à ce moment je ne pense pas mais c'est archi bien vu)
Le tout est super cohérent. J'ai adoré.
Sous l’Iris, sous la peau
Sous les ongles et dans l’étau
Tu l'as pris pour un conte parce que s'en est un, la scène des parents et les persos des parents sont extrémement bien vu parce que Sfar nous raconte ses parents à lui, apparement il ne savait rien de précis sur les parents de gainsbourg. D'ailleurs on sent bien que les parents sont vivants, qu'ils existent, parce que Sfar s'est autorisé à les écrire de cette façon. Il n'a pas pu ou pas osé faire pareil avec les differentes femmes qui traversent la vie de Gainsbourg et c'est super dommage parce que mine de rien ça plombe le résultat quelque chose de bien, ça a beau être cohérent, c'est baclé parce qu'il aurait dû aller au bout de sa démarche.
« Les capitalistes nous vendront la corde avec laquelle nous les pendrons. »
Влади́мир Ильи́ч Улья́нов This is such a mind fuck.
Et bien nous divergeons, ce qui n'est pas grave. Outre l'incarnation charnelle des compagnes, la manière de les raconter par les évolutions de Gainsbourg est plutôt bien vue et du reste un hommage fin et intelligent aux dîtes intéressées et à la gente féminine en général.
edit: pour clore sur BB, là je l'aimais bien, après bof..