Willemot a écrit :*s'enferme aux cabinets et se met à se pignoler*
J'en pleure encore!
Willemot, bon public!
Dans mon esprit, une saison de série ne peut-être écrite qu'à l'envers (trame principale, puis on pars de la fin pour remonter jusqu'au début). Est-ce comme ça que l'on procède ?
L'Richos a écrit :Qu'est-ce que vous pensez de la série The Closer ?
Je me suis enfin fini la S1 de The Wire, profitant d'une escapade de ma belle. Ben c'est vraiment excellent.
Oh !
Mes posts c'est du mou pour chat ?
[...] si j’étais médecin et que je sauve la vie à quelqu’un, et que ce quelqu’un à son réveil se mette à remercier Jésus, j’aurais envie de lui enfoncer une paire de forceps dans le cul en lui conseillant de demander à Jésus de venir les lui enlever.
Guigui a écrit :Dans mon esprit, une saison de série ne peut-être écrite qu'à l'envers (trame principale, puis on pars de la fin pour remonter jusqu'au début). Est-ce comme ça que l'on procède ?
On part d'éléments de la fin mais on ne remonte pas jusqu'au début par ordre décroissant.
Disons (j'ai déjà du en parler quelque part, je ne sais plus où) mais en général, on construit le tout comme une frise chronologique très ample.
Ça permet après de choisir une période où une fin forte justifie la narration de ce qui vient avant. Une fois qu'on a le début et la fin et quelques axes essentiels genre turning point, on déroule l'écriture de l'arche narrative, qui prend pas mal de temps, puisque c'est elle qui définie les synopsis des épisodes. Ce n'est qu'à la fin de ce processus que la rédaction des épisodes se fait. Eux mêmes apportant leur lot d'évolutions narratives et de nouvelles directions.
Modifié en dernier par Willemot le 20 janv. 2010 18:35, modifié 1 fois.
Personne pour The Closer ? Pourtant elle est sexy la blondasse.
[...] si j’étais médecin et que je sauve la vie à quelqu’un, et que ce quelqu’un à son réveil se mette à remercier Jésus, j’aurais envie de lui enfoncer une paire de forceps dans le cul en lui conseillant de demander à Jésus de venir les lui enlever.
Guigui a écrit :Dans mon esprit, une saison de série ne peut-être écrite qu'à l'envers (trame principale, puis on pars de la fin pour remonter jusqu'au début). Est-ce comme ça que l'on procède ?
On part d'éléments de la fin mais on ne remonte pas jusqu'au début par ordre décroissant. Disons (j'ai déjà du en parler quelque part, je ne sais plus où) mais en général, on construit le tout comme une frise chronologique très ample. Ça permet après de choisir une période où une fin forte justifie la narration de ce qui vient avant. Une fois qu'on a le début et la fin et quelques axes essentiels genre turning point, on déroule l'écriture de l'arche narrative, qui prend pas mal de temps, puisque c'est elle qui définie les synopsis des épisodes. Ce n'est qu'à la fin que la rédaction des épisodes se font. Eux mêmes apportant leur lot d'évolutions narratives et de nouvelles directions.
Si j'ai bien suivi tu viens de faire la meme chose avec ton explication? Pour ca qu'il y a des bouts de phrases qui ne veulent rien dire?
Dexter est un serial killer hypra malin et parfaitement intégré là où on ira pas le rechercher: la police.
Crotte, ya un sérial killer encore plus malin, imprévisible et/ou fou que lui.
Deux dangers qui sont autant d'enjeux dramatiques pour lui: que l'autre serial-killer le tue ou pire... détruise sa couverture.
A la fin, Dexter le pine quand même.
Ok les gars, vous avez le début et la fin.
Voici du papier, des crayons, un stock de cliffhangers de ouf, des turnings points obligés à caser, vous multipliez le tout par deux (vie normale, vie cachée) et on se retrouve un peu plus tard pour synthétiser tout ça.
Dès lors qu'on a la fin et le début, le reste se bâtit de lui même.
merlinenchant a écrit : Si j'ai bien suivi tu viens de faire la meme chose avec ton explication? Pour ca qu'il y a des bouts de phrases qui ne veulent rien dire?
Euh, bah à part le blabla sur le processus de rédaction des épisodes que j'ai modifié, je ne vois pas de phrases qui ne veulent rien dire. (qu'elles soient lourdes d'accord)