Moi j'étais au stade également, et ce qui m'a choqué, c'est l'attitude des caennais sur le terrain, je les ai senti très fébriles, nerveux, et complètement résignés. Nicolas Seube par exemple, même s'il se bat beaucoup et fait de bonnes prestations dans l'ensemble (au vu des autres, y'a pas de mal vous me direz, mais quand même), dans l'attitude, c'est franchement pas ça.
Bras ballants, air de chien battu, bref, il ne motive guère ses troupes pour aller au combat, je ne l'ai pas vu gueuler pour bouger des compères inexistants (Elu par exemple, ou Gomis, grosses chèvres samedi).
Bref, un poil deçu par cet aspect là.
Après, sur le match en lui même, tout a été dit ou presque, quand tu vois qu'on n'a rien de favorable, qu'on se prend des buts plus foireux les uns que les autres, ça fout les boules et je ne vois pas trop comment on peut gagner six matches sur 10 alors qu'on n'en a plus gagné un depuis 13 rencontres.
Au retour, j'écoute Dumas sur FBBN, et là, je me dit qu'il y a fracture avec le groupe. Lui dit que non, mais à l'entendre, il jette la responsabilité sur les joueurs, leur demande de se prendre en main, et à chaque fois c'est la même soupe, il perd de sa crédibilité de semaine en semaine selon moi.
Caen-Lille
Ça doit relever d'une vague impression ou d'un sentiment pas simple à cerner mais ce qui me frappe est ce subtile mélange de résignation, d'impuissance, d'incompréhension et de léthargie qui frappe le club. Je dit bien "club" et non "équipe" car j'inclue un peu tout le monde (comprenez vous et moi, ceux qui suivent le club et/ou vont au stade) là dedans sans que cela soit un reproche.
J'entends par là qu'on s'enfonce doucement en y croyant encore parce que mathématiquement y pas lieu de renoncer mais en même temps, on sait pas trop à quoi se raccrocher.
En fait c'est ça :
On s'enlise doucement dans des sables mouvants mais tant qu'on a la tête dehors on s'affole pas bien qu'aucun des membres ne puissent plus bouger.
Aussi, le fait de match contre Lille, c'est 30 secondes de flottement dans le stade en secondes mi-temps où il y a eu comme un silence et qu'on en entendait les joueurs sur le terrain.
Comme si les supporters étaient devenus spectateurs de la déchéance.
Ca me rappelle que lorsque j'ai proposé une place pour Natza, il m'a répondu "oui, je serais content de venir constater le match".
J'entends par là qu'on s'enfonce doucement en y croyant encore parce que mathématiquement y pas lieu de renoncer mais en même temps, on sait pas trop à quoi se raccrocher.
En fait c'est ça :
On s'enlise doucement dans des sables mouvants mais tant qu'on a la tête dehors on s'affole pas bien qu'aucun des membres ne puissent plus bouger.
Aussi, le fait de match contre Lille, c'est 30 secondes de flottement dans le stade en secondes mi-temps où il y a eu comme un silence et qu'on en entendait les joueurs sur le terrain.
Comme si les supporters étaient devenus spectateurs de la déchéance.
Ca me rappelle que lorsque j'ai proposé une place pour Natza, il m'a répondu "oui, je serais content de venir constater le match".
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Sebmalherbe
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Diogene a écrit :Ça doit relever d'une vague impression ou d'un sentiment pas simple à cerner mais ce qui me frappe est ce subtile mélange de résignation, d'impuissance, d'incompréhension et de léthargie qui frappe le club.
"Impuissance mon cul ! je vais te fourguer ça dans ta boîte à cachous tu vas la sentir mon impuissance !"
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Harrison Banks
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