garraud a écrit :Pour les parisiens amateurs de ciné, il reste jusqu'à demain soir pour se rendre au parc des buttes Chaumont pour le festival silhouette (festival de court métrage) dans le 19e.
Je m'y suis rendu jeudi soir et la programmation était plus que sympa, avec une bonne ambiance une nouvelle fois.
Tiens, je ne me souviens d'aucuns de ses 254 autres messages ...
garraud a écrit :Pour les parisiens amateurs de ciné, il reste jusqu'à demain soir pour se rendre au parc des buttes Chaumont pour le festival silhouette (festival de court métrage) dans le 19e.
Je m'y suis rendu jeudi soir et la programmation était plus que sympa, avec une bonne ambiance une nouvelle fois.
Tiens, je ne me souviens d'aucuns de ses 254 autres messages ...
I never forget a number. Names? In one ear and out the other. Places? Nope. Faces? That's rich. But, numbers? I have a gift. I guess that's why I'm an accountant.
garraud a écrit :Pour les parisiens amateurs de ciné, il reste jusqu'à demain soir pour se rendre au parc des buttes Chaumont pour le festival silhouette (festival de court métrage) dans le 19e.
Je m'y suis rendu jeudi soir et la programmation était plus que sympa, avec une bonne ambiance une nouvelle fois.
Tiens, je ne me souviens d'aucuns de ses 254 autres messages ...
ça va lui faire plaisir, la prochaine fois que tu vas le croiser en pop B
Comme dirait l’autre, « ça durera ce que ça durera » mais comme disait ma grand-mère, « ce qui est pris n’est plus à prendre ».
Dans le dernier Mad movies ils ont vu l'adaptation de 20th Century boys et sont trés enthousiaste de part le casting et la fidélité à l'oeuvre par contre ils pointent les moyens qui font ressembler le film à une série tv plus qu'à une grosse production, c'est relou ce côté cheap qu'a obligatoirement le cinéma nippon, mais bon j'irais tout de même le voir.
« Les capitalistes nous vendront la corde avec laquelle nous les pendrons. »
Влади́мир Ильи́ч Улья́нов This is such a mind fuck.
Hop, on remonte le topic !
Hier, je suis allé voir Entre les murs. Si il n'avait pas eu la Palme d'or, je doute que je m'y serais intéressé.
Donc en sortant, la première impression c'est waaaaouh. Des acteurs (surtout les élèves) très crédibles, on se retrouve presque quelques années en arrière... J'ai bien aimé le prof également, même si il y a eu apparemment quelques critiques sur son jeu (pas assez convaincant).
Sur le film en lui-même, que dire de plus sinon que c'est assez pessimiste mais tout de même très réaliste : un constat qui fait un peu peur, cette absence de solution pour aider certains élèves perdus ; l'hésitation sur la sanction "à outrance", etc.
J'ai un peu moins aimé le coté parfois un peu "cliché" : le chinois timide qui joue aux jeux vidéo, le gothique, les fans de foot... mais c'est marrant tout de même. Je pensais aussi que le sujet des programmes, du nombre d'élèves serait un peu abordé mais ce n'est pas le cas.
Avec un peu de recul, j'ai beaucoup aimé, les 2h et quelques passent très bien, on accroche et on se sent partie de l'école. Du coup je me suis posé la question : est-ce que beaucoup de professeurs diffuseront ce film à leur élève ? Le travail pourrait être intéressant...
If you know the enemy and know yourself, your victory will not stand in doubt; if you know Heaven and know Earth, you may make your victory complete. - Sun Tzu
graham a écrit :(...)Contrairement à "être et avoir" ou le prof est omniscient et omnipotent, "entre les murs" montre un prof qui se retrouve en difficulté malgré as bonne volonté.
Certes... y en a un qui se coltine des 4 ans entre un arbre et une nappe de brouillard, et l'autre qui se fade des 15 ans 2x redoublants dans le 20e.
A part ca ca va.
Ne jamais oublier quoiqu'il en soit qu'un film (meme documentaire, ce qui n'est pas du tout le cas ici) est une mise en scene, soumise donc au point de vue (réellement omnipotent celui la) que veut bien adopter le réalisateur.
Il est donc hors de question de discuter ce film sous l'angle documentaire.
C'est une re-création dont l'un des merites principaux est le réalisme que quiconque est tout a fait en droit de conchier, voire de mépriser. Moi j'aime bien. Très forts ces comédiens, très très forts.
Si jamais ce message devait être copié/collé un jour sur un autre forum, je déclare que j'ai été victime d'une usurpation d'identité et que c'est pas moi
graham a écrit :J'ai bien aimé ce film comme toi. C'est vrai que les deux heures passent vite. Après, je ne sais pas si ce film apporte quelque chose ou pas. Et surtout je me demandais ce qu'en pensait les enseignants du forum, s'ils l'ont vu, car j'ai cru comprendre qu'il y avait eu une levée de boucier de la part des enseignants contre ce film, qui a au moins l'énorme l'avantage de ne pas être manichéen. Contrairement à "être et avoir" ou le prof est omniscient et omnipotent, "entre les murs" montre un prof qui se retrouve en difficulté malgré as bonne volonté.
J'ai pas vu le film (j'en ai juste entendu parler par des collègues). Mais une chose est certaine, après l'avoir vu, certaines personnes sont désormais convaincues que les profs arrivent aux vacances complètement éreintés et usés psychologiquement.
L'histoire n'est pas la science du passé, mais la science des hommes dans le temps.
J'ai également passé un bon moment devant ce film. Les 2h filent à tout vitesse. Après, d'un point de vue critique, il est vraiment impossible de l'appréhender sous l'angle du documentaire.
Vous faites pour certains, un parallèle avec "Etre et avoir" et cet instit omnipotent, eh bien moi, dans "Entre les murs", je trouve que l'on retrouve cette image du prof surpuissant. Qu'il s'agisse du conseil de discipline ou bien de son rapport à la Vie Scolaire, le prof mène un peu sa barque seul. Dans la réalité, même si les rapports Enseignants/Vie Scolaire sont souvent, malheureusement complexes, le prof ne gère pas tout et ne s'en remet pas systématiquement au Principal/Proviseur, il y a un minimum de retour et d'échanges, ne serait-ce que par le principe de travail d'équipe... Mais bon...
Et puis le prof qui n'arrive pas à poser de limites et qui chambre autant, c'est un peu agaçant, tout comme son sens de la répartie, avec toujours le bon mot au bon moment. J'aurais aimé rentrer plus dans le ressenti du prof puisqu'il est le sujet d'étude du film.
La spontanéité des élèves est un régal et heureusement qu'ils sont malgré tout dociles, parceque le prof qui se barre de son cours avec un élève sous le bras en espérant que tout se passe bien...
Bref, ça manque d'exactitude sur certains points ce film...
Le livre n'était qu'un support pour produire un film sur cet univers, mais j'avais préféré cette série d'anecdotes, je crois, qui n'avait pas le même but. En sortant, y'a une part de déprime qui s'installe sur l'ensemble de notre système éducatif avec une question : Où va-t-on ? La jeune fille qui se pointe devant le prof toute hagard en lui disant qu'elle n'a rien appris, rien retenu, mais qu'elle ne veut pas aller en LP et face à elle, l'impuissance de cet enseignant résume l'ensemble du mal-être...
je viens de découvrir que le principe des expériences psychologiques que l'on peut voir dans "I comme Icare" (1979, de Verneuil) est en fait tiré de faits réels : Expérience de Milgram