Ouksété dans Caen avant 44
- bigdudu
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Re: Ouksété dans Caen avant 44
Un travail de Romain.
Edit. Réponse à Titi.
Surtout que les "vieux" en questions ne le sont sans doute pas assez non plus pour avoir vécu ces évènements.
Réponse à Babo.
Edit. Réponse à Titi.
Surtout que les "vieux" en questions ne le sont sans doute pas assez non plus pour avoir vécu ces évènements.
Réponse à Babo.
Modifié en dernier par bigdudu le 07 juin 2018 10:17, modifié 1 fois.
Re: Ouksété dans Caen avant 44
Rien à voir ( encore que) mais passez à la Salle de l 'Echiquier au château de Caen
Babo a encore frappé
Babo a encore frappé
Re: Ouksété dans Caen avant 44
C'est vrai qu'il faisait vieux con du muppet's show l'ancien. Bon il s'est fait renvoyé dans ses 22....Et la démonstration de Romain était d'une grande qualité. Tu l'as bien aidé aussi. Vu les applaudissements de la salle...C'est une belle reconnaissance....l'exercice n'était pas évident.
Re: Ouksété dans Caen avant 44
Il a commencé fort quand même avec son marché couvert : "hannnn marché couvert, hein monsieur le maire, grbrbrllgfrl"
Re: Ouksété dans Caen avant 44
Je trouve qu'il avait l'air con en fait..
A parler dans le vide,
Il s'est perdu dans ses conneries...
A parler dans le vide,
Il s'est perdu dans ses conneries...
Re: Ouksété dans Caen avant 44
janvion a écrit :Je trouve qu'il avait l'air con en fait..![]()
A parler dans le vide,
Il s'est perdu dans ses conneries...
Je ne te permets pas de parler de babo comme ça.
Tel est mon bon plaisir.
Re: Ouksété dans Caen avant 44
Harry Gateau !
Si jamais ce message devait être copié/collé un jour sur un autre forum, je déclare que j'ai été victime d'une usurpation d'identité et que c'est pas moi
Re: Ouksété dans Caen avant 44
Cadomus. Caen en chantier, une longue histoire

Les passionnés d’Histoire de l’association Cadomus rebondissent sur l’actualité pour proposer une balade en photos thématique autour des périodes de grands travaux à Caen, entre 1850 et la Reconstruction. Un flash-back encore saisissant, truffé d’anecdotes et de documents inédits.
Depuis les travaux du tram, Caen donne l’impression d’être une ville gruyère. Cadomus a saisi l’occasion pour concentrer sa nouvelle balade en images sur cette thématique. Une projection qui montre, au-delà des dommages de guerre et de la Reconstruction, à quel point des périodes de longs travaux ont régulièrement secoué la cité au fil du temps.
La balade ouvre sur le demi-siècle 1850-1900. Plusieurs images font l’objet d’un comparatif « avant / après ». « Le but, c’est aussi de pousser les gens à se rendre sur place » , invite Michaël Biabaud, auteur de cette nouvelle promenade. Un cliché de l’abbaye aux Dames montre son « relooking » entre 1854 et 1862 : « Le nouveau tympan de la porte principale, un escalier derrière, quelques flèches… » La présence de restes de tombeaux sur le parvis ajoute à l’intrigue. Des reliquats du cimetière Saint-Gilles ?
« Document exceptionnel » : un calotype de l’ex hôtel de ville avant son extension. « C’est la première fois qu’on voit le chevet du séminaire des Eudistes. » Une vue après travaux prolonge le sentiment de vertige. Cliché original : une vue de la rue Pemagnie nouvelle version, datant de 1884. Auparavant, l’issue de cet axe formait un coude vers les fossés Saint-Julien. Trace de ce tracé est encore vérifiable aujourd’hui, via la façade en épi située derrière le bar le Stadium.

C’est une époque où la rue Caponière s’appelle encore la rue des Capucins. Au 41 de l’actuelle rue Saint-Pierre, la pharmacie du Centre est dite Mullois. Ce bel immeuble au style très XIXe siècle remplace un immeuble du XVIIe. Une jolie colonne l’accompagne.
Les travaux du tram ancien constituent un clin d’œil imparable à l’actualité. Son lancement intervient en 1901. À la fin du XIXe siècle, Caen était tout aussi en chantier qu’à présent, comme en témoigne une photo, rue Saint-Jean. Surprise : démolie en 1907, la prison se situait à l’arrière de l’ancien palais de justice, rue Bertauld.

Bascule dans le XXe siècle. En bas de l’avenue du Canada, la maison Dillée compte à peine un étage. Les vues du quartier Saint-Jean sont déroutantes. Le jour et la nuit en comparaison d’aujourd’hui. L’hospice Saint-Louis s’étale sur plusieurs rues. Il est démoli en 1921-22. La colonne de la place Foch est dressée en 1927.

Le percement de la rue d’Hastings en 1937 et quelques villas du Nice caennais l’attestent, les années folles riment avec art déco. Le chantier de la poste Gambetta est impressionnant. Le président Lebrun viendra saluer son ouverture en 1932. Les Odons sont recouverts. Jadis insalubre, Caen plonge dans le confort moderne.

La nouvelle gare est inaugurée le 17 novembre 1934. Le haut des arcades de l’ancienne est conservé. Le passage Bellivet épouse la mode parisienne. Rue Saint-Pierre, à la place de l’actuel Bouchara, le cinéma Le Normandie remplace le Café du Grand Balcon en 40. Onze ans de travaux sont nécessaires à la construction de l’église Saint-Jean-Eudes (1933 à 44).
Arrive la fameuse période de la la Reconstruction. Les chantiers vont crescendo . Michaël Biabaud prend soin de laisser de côté les sentiers battus (rue Saint-Jean, avenue du 6-Juin, université…) pour se concentrer sur « des anecdotes » . « À la différence des faubourgs, aucun immeuble n’a été reconstruit en centre-ville. » Au 125, rue d’Auge, un joli immeuble en briques et balcons en fer forgé témoigne de ce virage. Le magasin Devred et ses deux superbes colonnes art déco n’a pas gagné au change. La Maison des étudiants (actuel centre d’animation la Prairie) conserve une partie de l’ancien rez-de-chaussée. L’Orangerie du jardin des plantes perd son joli toit, mais conserve un aspect « Beaux-Arts ». Tel un phénix, symbole de son campus, Caen renaît de ses cendres à cadence grand C.
Vendredi 29 juin et jeudi 5 juillet (19 h) au Royal hôtel, 1, place de la République à Caen. Gratuit, sur réservation au 02 31 86 55 33.

Les passionnés d’Histoire de l’association Cadomus rebondissent sur l’actualité pour proposer une balade en photos thématique autour des périodes de grands travaux à Caen, entre 1850 et la Reconstruction. Un flash-back encore saisissant, truffé d’anecdotes et de documents inédits.
Depuis les travaux du tram, Caen donne l’impression d’être une ville gruyère. Cadomus a saisi l’occasion pour concentrer sa nouvelle balade en images sur cette thématique. Une projection qui montre, au-delà des dommages de guerre et de la Reconstruction, à quel point des périodes de longs travaux ont régulièrement secoué la cité au fil du temps.
La balade ouvre sur le demi-siècle 1850-1900. Plusieurs images font l’objet d’un comparatif « avant / après ». « Le but, c’est aussi de pousser les gens à se rendre sur place » , invite Michaël Biabaud, auteur de cette nouvelle promenade. Un cliché de l’abbaye aux Dames montre son « relooking » entre 1854 et 1862 : « Le nouveau tympan de la porte principale, un escalier derrière, quelques flèches… » La présence de restes de tombeaux sur le parvis ajoute à l’intrigue. Des reliquats du cimetière Saint-Gilles ?
« Document exceptionnel » : un calotype de l’ex hôtel de ville avant son extension. « C’est la première fois qu’on voit le chevet du séminaire des Eudistes. » Une vue après travaux prolonge le sentiment de vertige. Cliché original : une vue de la rue Pemagnie nouvelle version, datant de 1884. Auparavant, l’issue de cet axe formait un coude vers les fossés Saint-Julien. Trace de ce tracé est encore vérifiable aujourd’hui, via la façade en épi située derrière le bar le Stadium.

C’est une époque où la rue Caponière s’appelle encore la rue des Capucins. Au 41 de l’actuelle rue Saint-Pierre, la pharmacie du Centre est dite Mullois. Ce bel immeuble au style très XIXe siècle remplace un immeuble du XVIIe. Une jolie colonne l’accompagne.
Les travaux du tram ancien constituent un clin d’œil imparable à l’actualité. Son lancement intervient en 1901. À la fin du XIXe siècle, Caen était tout aussi en chantier qu’à présent, comme en témoigne une photo, rue Saint-Jean. Surprise : démolie en 1907, la prison se situait à l’arrière de l’ancien palais de justice, rue Bertauld.

Bascule dans le XXe siècle. En bas de l’avenue du Canada, la maison Dillée compte à peine un étage. Les vues du quartier Saint-Jean sont déroutantes. Le jour et la nuit en comparaison d’aujourd’hui. L’hospice Saint-Louis s’étale sur plusieurs rues. Il est démoli en 1921-22. La colonne de la place Foch est dressée en 1927.

Le percement de la rue d’Hastings en 1937 et quelques villas du Nice caennais l’attestent, les années folles riment avec art déco. Le chantier de la poste Gambetta est impressionnant. Le président Lebrun viendra saluer son ouverture en 1932. Les Odons sont recouverts. Jadis insalubre, Caen plonge dans le confort moderne.

La nouvelle gare est inaugurée le 17 novembre 1934. Le haut des arcades de l’ancienne est conservé. Le passage Bellivet épouse la mode parisienne. Rue Saint-Pierre, à la place de l’actuel Bouchara, le cinéma Le Normandie remplace le Café du Grand Balcon en 40. Onze ans de travaux sont nécessaires à la construction de l’église Saint-Jean-Eudes (1933 à 44).
Arrive la fameuse période de la la Reconstruction. Les chantiers vont crescendo . Michaël Biabaud prend soin de laisser de côté les sentiers battus (rue Saint-Jean, avenue du 6-Juin, université…) pour se concentrer sur « des anecdotes » . « À la différence des faubourgs, aucun immeuble n’a été reconstruit en centre-ville. » Au 125, rue d’Auge, un joli immeuble en briques et balcons en fer forgé témoigne de ce virage. Le magasin Devred et ses deux superbes colonnes art déco n’a pas gagné au change. La Maison des étudiants (actuel centre d’animation la Prairie) conserve une partie de l’ancien rez-de-chaussée. L’Orangerie du jardin des plantes perd son joli toit, mais conserve un aspect « Beaux-Arts ». Tel un phénix, symbole de son campus, Caen renaît de ses cendres à cadence grand C.
Vendredi 29 juin et jeudi 5 juillet (19 h) au Royal hôtel, 1, place de la République à Caen. Gratuit, sur réservation au 02 31 86 55 33.
Seul, on va plus vite. Ensemble, on va plus loin.
Re: Ouksété dans Caen avant 44
Ah, Lebrun est présent pour les 1ères poses des canalisation rue du Carel (entre autres), je n'ai pas souvenirs qu'il soit également présent pour la poste mais ce ne serait pas idiot étant donné qu'elle est inaugurée la même année.
edit : mazette, il n'a pas lésiné sur la résolution des photos l'ami Raphaël
edit : mazette, il n'a pas lésiné sur la résolution des photos l'ami Raphaël
Re: Ouksété dans Caen avant 44
Lu vite fait dans le OF d 'aujourd ' hui l 'histoire de cette ruelle " oubliée " de Caen
Etonnant , non ?
Etonnant , non ?
Re: Ouksété dans Caen avant 44
Oui et non
Je connais bien le dossier car je vais travailler avec Hervé Lebel sur une tentative de mise en valeur des cours caennaises.
Pour celle renseignée dans l'article, c'est ancien bras de l'Odon couvert. Des "ruelles" équivalentes, il y en avait et il y a en a encore.
Bon, sinon je suis potentiellement sur une "découverte"
J'en parle ce soir pour ceux qui viennent au Royal.
edit : la ruelle de l'articlOF
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Je connais bien le dossier car je vais travailler avec Hervé Lebel sur une tentative de mise en valeur des cours caennaises.
Pour celle renseignée dans l'article, c'est ancien bras de l'Odon couvert. Des "ruelles" équivalentes, il y en avait et il y a en a encore.
Bon, sinon je suis potentiellement sur une "découverte"
J'en parle ce soir pour ceux qui viennent au Royal.
edit : la ruelle de l'articlOF
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[/hide]Re: Ouksété dans Caen avant 44
Bonjour,
Désolé de vous déranger, mais je voudrais savoir si quelqu'un sait où se trouvent, désormais, les gargouilles de la tour des gens d'armes qui, jusqu'à maintenant, étaient étayées. Car elles ont purement et simplement disparu, fin août. Et je ne sais même pas s'agit-il d'une destruction pure et simple, suite à un acte de vandalisme, ou bien d'une dépose préventive, pour cause de menace d'effondrement.
Désolé de vous déranger, mais je voudrais savoir si quelqu'un sait où se trouvent, désormais, les gargouilles de la tour des gens d'armes qui, jusqu'à maintenant, étaient étayées. Car elles ont purement et simplement disparu, fin août. Et je ne sais même pas s'agit-il d'une destruction pure et simple, suite à un acte de vandalisme, ou bien d'une dépose préventive, pour cause de menace d'effondrement.
Re: Ouksété dans Caen avant 44
Je l'apprends. En tout cas le Musée de Normandie n'est au courant de rien
Re: Ouksété dans Caen avant 44
Peut-être au STAP (Service Territorial de L'Architecture et du Patrimoine).
Si c'est la tour du manoir des gens d'armes, c'est privé, mais toujours classé, donc dépassant la région: interêt national.
Les propriétaires doivent être au courant: l'adresse est facile à trouver!
Si les gargouilles étaient étayées, il est pas impossible que les déposer limite la casse.
Si c'est la tour du manoir des gens d'armes, c'est privé, mais toujours classé, donc dépassant la région: interêt national.
Les propriétaires doivent être au courant: l'adresse est facile à trouver!
Si les gargouilles étaient étayées, il est pas impossible que les déposer limite la casse.