graham a écrit :FdM, il y a quelques années j'ai fait une année d'étude à la fac en formation professionnelle, et le prof d'histoire nous a expliqué que rien ne permet de lier la montée du nazisme et le chômage de masse en Allemagne, que le vote nazi était beaucoup plus le fait de la petite bourgeoisie déclassée, des rentiers ruinés (par la crise de 29), etc...
J'ignore s'il avait raison ou tort, mais il semble que le de causalité entre chômage et fascismes n'a pas le rang d'une vérité historique. D'ailleurs les phénomènes sociaux sont souvent la conséquence de plusieurs facteurs.
Oui c'est très iconoclaste comme posture. Comme je l'ai souligné, il y a une multitude de causes en histoire, et la montée du nazisme s'explique également par des facteurs structurels (faiblesse du régime de Weimar et mode de scrutin à la proportionnelle intégrale, entre autres) ; les groupes de pression (vote massif des Junkers et des protestants en faveur d'Hitler) et le rôle clés des hommes qui détenaient le pouvoir politique, économique et médiatique.
Mais je ne connais pas ni n'ai lu aucun historien niant la corrélation entre la crise et la fulgurante ascension d'Hitler.
L'histoire n'est pas la science du passé, mais la science des hommes dans le temps.
On peut donc en conclure que la montée des idees nazis vient , principalement, de la situation economique et de la rancoeur du peuple allemand tout entier, laissés par la defaite de 18 ? quand les alliés sont partis en laissant se demerder un pays en ruine...
Hitler a su jouer sur le ressentiment du peuple allemand, mais les Allemands lui demandent d'abord de juguler le chômage (ce qu'il parvient à faire, d'ailleurs, d'où le mythe).
L'histoire n'est pas la science du passé, mais la science des hommes dans le temps.
Je veux parler de ceux qui viennet pour casser, ou de "rouges", dont la plupart n'ont pas l age de voter et qui appliquent les discours que leur sort papa à l'heure du dinner. Faut savoir aussi prendre du recul, y a pas que les guignols pour s'informer (ni l'huma d'alleurs...)
Je veux parler de ceux qui contestent un resultat de suffrage universel, ceux qui contestent la democratie pour résumé.
vous allez sans doute dire que je fait de la propagande où que les sources sont bidons mais je suis frustré que personne n'en parle et ca me fait peur tout ces "anciens" d'extrême droite dans l'entourage de sarkozy. on peut dire ce qu'on veut mais marine le pen qui est quand même bien placé pour le savoir a dit que jean marie avait perdu mais que ses idées avaient gagné. alors quand est-ce que les gens qui soutiennent sarkozy auront le courage de s'affirmer d'extrême droite?
benkb a écrit :Punaise, mais fait gaffe ou je t'attaque sur tes fautes de français!
vas-y je t'en prie. mais en toute bonne foie je ne vois pas où j'ai dis une connerie.
edit: ca y est j'ai compris et je persiste, les personnes ayant voté pour sarkozy ont voté pour un candidat d'extrême droite, on peut dire droite décomplexé ou autre chose si on veut mais ca ne change rien aux idées que je considère d'extrême droite.
Devedjian, il y a une trentaine d'année, il faisait partie d'Occident, mouvement classé à l'extrême-droite. Alors bien sûr ses partisans diront que c'était pas l'extrême-droite comme le FN refuse cette même étiquette.
Et je crois savoir qu'il n'est pas le seul à avoir ce genre de passé dans l'entourage de Nicolas Sarkozy.
Ensuite, c'est un problème entre ces gens-là et leur conscience. Nous jugerons le futur gouvernement sur ses actes et leurs conséquences plutôt qu'à la lueur du passé que chacun veut forcément réécrire à sa façon. On verra s'il s'agit de prôner explicitement et implicitement une réconciliation nationale, s'il s'agit de travailler pour tous les français ou si on divise le peuple pour mieux régner, si on monte les uns contre les autres.
benkb a écrit :Punaise, mais fait gaffe ou je t'attaque sur tes fautes de français!
vas-y je t'en prie. mais en toute bonne foie je ne vois pas où j'ai dis une connerie.
edit: ca y est j'ai compris et je persiste, les personnes ayant voté pour sarkozy ont voté pour un candidat d'extrême droite, on peut dire droite décomplexé ou autre chose si on veut mais ca ne change rien aux idées que je considère d'extrême droite.
La pensée est libre en chacun, la vérité aujourd'hui n'est tenu que par un homme...
je suis d'accord et c'est pourquoi je ne vais pas descendre gueuler dans la rue avant qu'aucune mesure me révoltant ne soit prise, même si après ce qu'il a dit et fait j'ai des doutes sur le fait que ces mesures soit faites pour le bien des français. et quand je qualifie sakozy comme étant d'extrême droite ce n'est pas vraiment par rapport au passé de ses collaborateurs mais plus sur ce qu'il dit et ce qu'il fait. et je suis plutôt d'accord avec cet extrait tiré du lien que je donne précédemment.
« L’intellectuel peut se définir comme celui qui essaie de comprendre et de faire comprendre. La droite, bien souvent, ne cherche plus à comprendre. Elle ignore même ce que peut être le travail de la pensée. Le résultat, c’est que la culture de droite a aujourd’hui pratiquement disparu.
On ne peut qu’être frappé de la façon dont la droite a perdu l’habitude d’intervenir dans les débats d’idées.
Qui peut citer un exemple de débat d’idées qui ait marqué l’histoire de la droite française depuis un demi-siècle ? Je me souviens avoir entendu Louis Pauwels parler de “désert intellectuel”. On en est toujours là : à droite, en matière de travail de la pensée, c’est généralement le désert des Tartares, l’encéphalogramme plat. »
« La droite aime les réponses plus que les questions, surtout si ce sont des réponses toutes faites, ce pourquoi elle a rarement la tête philosophique : on ne peut philosopher quand la réponse est donnée par avance. »
« L’autocritique est perçue comme une faiblesse, une inutile concession, sinon une trahison. On se flatte à droite de ne regretter rien, et surtout pas les erreurs qu’on a faites. Le débat, parce qu’il implique une contradiction, un échange d’arguments, est généralement vécu comme une agression, comme quelque chose qui ne se fait pas. »
Ces constats me font froids dans le dos, non pas pour leur contenu mais pour la forme. Me font penser au bouquin de Serge Portelli, suite de phrases sorties de nulle part, sans vraiment de justification, jamais.
Si tu veux que je te fasses des assertions non-illustrées ou défendues qui te font plaisir, n'hésite pas à me demander je devrais arriver à t'en écrire quelques-unes.
benkb a écrit :Ces constats me font froids dans le dos, non pas pour leur contenu mais pour la forme. Me font penser au bouquin de Serge Portelli, suite de phrases sorties de nulle part, sans vraiment de justification, jamais.
Si tu veux que je te fasses des assertions non-illustrées ou défendues qui te font plaisir, n'hésite pas à me demander je devrais arriver à t'en écrire quelques-unes.
chiche !
Comme dirait l’autre, « ça durera ce que ça durera » mais comme disait ma grand-mère, « ce qui est pris n’est plus à prendre ».